Antibes (06160)

Vestiges de peintures murales du 16e siècle.

Originalité du décor de la façade ouest.

Ancienne dépendance de l'abbaye de Lerins, elle appartient à la même famille depuis le 17e siècle. Chapelle probablement édifiée au 17e siècle sur un ancien baptistère (forme octogonale du choeur).

Picasso a séjourné à Antibes et installé son atelier dans le château - de septembre à novembre 1946, Il y a laissé de nombreux peintures et dessins. En décembre 1966, le château Grimaldi est devenu le musée Picasso.

La Bastide du Roy date du 18e siècle. Elle est acquise par le comte et la comtesse Jean de Polignac. L'intérieur de la bastide est restauré en 1927 par l'architecte Louis Sue. La suite de jardins entourant la bastide est commandée à l'architecte-paysager Jean-Claude-Nicolas Forestier. Réalisé de 1927 à 1929, cet ensemble comporte sept jardins distincts, séparés par des haies ou de fortes différences de niveaux : un jardin dit "jaune et blanc" ou "espagnol", un théâtre de verdure, un grand parterre géométrique, un mail planté de tilleuls, un parterre de santolines, un escalier bordé de cyprès et une terrasse d'honneur. Il s'agit de l'une des dernières oeuvres de Forestier, et son unique création en région Provence - Alpes-Côte d'Azur.

Le Fort Carré a été construit dans la seconde moitié du 16e siècle, dans le contexte des Guerres d’Italie : Antibes était la dernière ville côtière avant la frontière avec le Duché de Savoie, allié à Charles-Quint. Il a été édifié sur l’ordre du roi de France Henri II, et vraisemblablement conçu par l’ingénieur Jean de Renaud. À la fin du 17e siècle, Vauban ordonne quelques travaux d’amélioration au Fort Carré, mais peu seront réellement effectués. Vauban avait un projet plus ambitieux consistant à remplacer le fort par une citadelle, reliée à la place d’Antibes par une ceinture de bastions, mais le projet n’est jamais finalisé. Déclassé militairement au début du 20e siècle, le Fort Carré est transféré au Ministère de la Jeunesse et des Sports en 1967. Il est restauré par l’association du Club du Vieux Manoir dans les années 1980, puis la Ville d’Antibes en fait l’acquisition en 1997 et l’ouvre au public en 1998.

Construite en 1961 par l'architecte Claude Parent pour André Bloc, architecte, peintre et sculpteur, sur des plans établis en 1959, cette villa est peut-être le dernier élément de la série historique des habitations d'avant-garde qui ont servi de "manifestes" pour la première génération des architectes modernes. Cette "maison expérimentale" est caractérisée par la mise en oeuvre des produits de la sidérurgie moderne. Le commanditaire collabore avec l'architecte, notamment pour la conception de l'escalier extérieur.

Une des maisons néo-mauresques les plus homogènes et les mieux conservées de la Côte-d'Azur, construite en 1922 par l'architecte cannois Ernest Truch. La maison juxtapose 6 ou 7 volumes aux formes, couvertures et élévations très variées. L'unité est apportée par les références orientalistes : tour-minaret, coupoles et dômes, terrasses bordées de créneaux et merlons, ouvertures outrepassées, moucharabieh, ... La salle à manger est couverte d'une coupole sur pendentifs à décor arabisant. Le jardin est planté d'essences exotiques.