Arette (64570)

La demeure figure sous la rubrique "l'Abadie" dans le Dénombrement général des maisons de la vicomté de Béarn en 1385. Plus tard, les Protestants brûlèrent l'abbaye laïque d'Arette. Celle-ci semble n'avoir compris, alors, qu'un corps de logis moins important dont les murs furent ornés et complétés au début du 17e siècle par un second bâtiment de mêmes dimensions et de même aspect, relié par un vaste escalier central pour former un ensemble se rapprochant des constructions de François Mansard mais avec les caractéristiques des constructions locales de l'époque. Au 18e siècle, l'abbaye appartint à des marchands d'Oloron qui transformèrent les grandes pièces en appartements, dont ceux du premier étage furent ornés de boiseries. £L'édifice se présente comme un corps de logis barlong encadré de deux pavillons en légère avancée. Le corps de logis est percé, au rez-de-chaussée, de quatre grandes fenêtres à doubles meneaux de bois et d'une porte au centre à fronton circulaire. A l'intérieur, de grandes cheminées, dont l'une monumentale lourdement décorée de grappes et de paniers de fruits, ornent les salles principales.