Aubigny-sur-Nère (18700)

Ce château a été construit pour Robert Stuart après l'incendie de 1512. Le corps de passage et l'aile nord sont de la première moitié du 16e siècle. Des transformations ont eu lieu au 17e siècle pour Louise de Keroualle, duchesse de Portsmouth. L'aile sud a été refaite à la fin du 19e siècle.

Cette église a été fondée au 13e siècle sous le patronage du chapitre de Saint-Martin de Tours. L'abside, la nef, le transept sont du 13e siècle. Le clocher-porche est du 15e siècle. Les chapelles latérales ont été édifiées pour Robert Stuart en 1513. L'édifice a été restauré vers 1880 par Octave et Paul Guérin, architectes.

La tour est l'un des derniers vestiges de l'enceinte du 14e siècle. Celle-ci se composait d'une courtine flanquée de tours rondes et triangulaires. L'ouvrage est défendu par des archères. Un plancher à solives sépare les étages.

Cette grosse tour sur plan hémi-circulaire oblong était en saillie de tout son volume sur l'ancienne enceinte dont le mur a disparu. Il en reste les chaînes d'angle en "Roussard" taillé, ainsi que les trois fines et longues archères. Elle n'a plus ni chemin de ronde, ni mâchicoulis. Une toiture tardive en poivrière la couvre. Le pied avant de la tour baigne dans un important fossé de défense, alimenté en eau par un ruisseau appelé les "Echanges".

Maison construite vers 1550-1560, sur l'axe de communication reliant Gien à Bourges. Elle est l'une des rares demeures du 16e siècle construite en pierre dans la commune, la ville ayant été bâtie en bois par les seigneurs écossais. Remanié dans la seconde moitié du 18e siècle, le corps de logis sur rue porte, côté cour, une tour d'escalier hors-œuvre, polygonale, supportant une chambre haute. Les modillons portant l'encorbellement sont sculptés. Cette pièce haute devait servir de guet. La disposition intérieure du logis a été modifiée dans la seconde moitié du 18e siècle, mais des éléments remontant à la construction ont été conservés : une cheminée en pierre ornée de masques feuillagés et de pilastres supportant un entablement ; un oratoire dont les voûtes d'ogives retombent sur des culots sculptés.

Les parties hautes ont été reprises au 16e siècle, en torchis et croix de Saint-André en bois. Fenêtres aux montants de bois ornés de sculptures, de même que leurs meneaux cruciformes.

L'édifice comprend un corps de logis accompagné de deux bâtiments en retour formant cour intérieure, avec tourelles polygonale et carrée aux deux points de rencontre. La construction est en torchis et bois, avec balcon en bois placé en encorbellement.

La maison que le Compagnon du Devoir Henry Bourdoiseau fit construire en 1881, une fois achevé son tour de France, témoigne du maintien de la tradition d'ateliers locaux de charpenterie à Aubigny jusqu'à la fin du 19e siècle. Construite en maçonnerie, appuyée contre le mur-pignon de la maison à pans de bois du 16e siècle de la rue Porte-Sainte-Anne, elle imite le système constructif des maisons à pans de bois de la cité reconstruites après l'incendie de 1512, avec l'aide du seigneur d'Aubigny, Robert Stuart. Le principal intérêt et l'originalité de cette maison résident dans les ouvrages de charpente installés en guise d'enseigne. Le balcon-guitarde supportant un dôme avec raccordement de combles, la guitarde soutenant un belvédère couronné d'une flèche torse sont autant de prouesses techniques destinées à prouver que leur auteur maîtrisait les principales difficultés de son métier, et, en particulier, qu'il possédait la science du Trait. Ces ouvrages témoignaient aussi de la fierté d'être un Compagnon Passant Charpentier Bon Drille du Devoir du Tour de France, et signalaient aux apprentis qui voyageaient la demeure d'un compagnon retiré.

Cette maison a été édifiée en 1519 pour Robert Stuart (porte la date). Il s'agit d'une construction en pans de bois, enrichie de sculptures. Elle présentait cinq travées séparées par des poteaux, la porte d'entrée étant autrefois percée dans la deuxième. Cette porte présentait deux montants ornés de statues, l'une tenant une clé pouvant être saint Pierre.

Cette maison du 16e siècle est constituée d'un corps de logis sur rue et d'un autre sur cour à façade ornementée. L'écu des Stuart a été bûché. La façade sur rue se compose de torchis et de croix de Saint-André en bois. Baies à montants de bois sculptés. Dans la cour intérieure, les façades présentent des montants et des arcs de baies moulurés et sculptés. La porte s'orne d'une accolade et se compose de panneaux de bois dont celui du centre est orné d'un personnage pouvant être Jeanne d'Arc. Les autres panneaux sont également sculptés.

Cette maison est du début du 16ème siècle et porte les chiffres et le blason de Robert Stuart et de ses épouses Anne Stuart et Jacqueline de la Queille. La maison forme aujourd'hui deux propriétés séparées. Vieille maison à façade en pans de bois dont le rez-de-chaussée de l'une des deux parties a conservé sa disposition complète avec une porte d'entrée ornée de deux poteaux richement décorés avec un gâble à fleuron. La poutre avancée qui supporte le premier étage est elle-même ornementée d'une cordelière avec noeuds. La fenêtre en bois à meneaux du premier étage est sculptée avec une recherche toute particulière.