Biran (32350)

Bloc de granit formant un tympan de cintre qui se trouvait peut-être primitivement au-dessus d'une porte d'église. Le X et le P entrelacés sont traversés par une barre horizontale semblable à une clef. Autour de la partie inférieure de la hampe du P est entrelacée la lettre S qui entre aussi dans le mot Christus. L'alpha et l'oméga sont suspendus aux extrémités des pointes du compas supérieur du X mais, contrairement à la coutume, inversés, l'oméga étant à gauche et l'alpha à droite. Ce chrisme est en saillie sur une sorte de plateau circulaire qui a été creusé. Ce plateau est entouré d'un cercle en torsade faisant saillie comme les ornementations du chrisme lui-même. Des lignes obliques partant du bord extérieur de la torsade forment comme le rayonnement de la gloire qui entoure le nom du Christ.

La propriété de la tour (anciennement propriété de l'Etat, ministère de la culture) a été transférée à la commune par convention du 24 octobre 2007.

Eglise rurale typique de la Gascogne gersoise. Le clocher-mur s'élève à l'ouest, dans le prolongement d'un mur épaissi par rapport au reste du bâtiment, dont le gros oeuvre paraît remonter à des époques très différentes. La porte est précédée de l'emban où se tenaient jadis les réunions de la communauté, datant du 19e siècle. La sacristie, datée de 1756, s'ouvre sur le choeur. Ce sanctuaire a un intérêt folklorique par la dévotion à Saint-André qui s'y tenait. Les enfants pleureurs y étaient autrefois emmenés en pèlerinage. £

Seul vestige des fortifications de la ville, la porte se compose d'une tour carrée d'une dizaine de mètres de haut, recouverte d'un toit de tuiles canal. Une large ouverture a été percée à sa base. Un escalier de pierre sur le côté permet de gagner le premier étage, éclairé par des ouvertures rectangulaires.