Cellettes (41120)

Le site a été utilisé dès la fin du 15e siècle pour y installer logis et jardins. Du 17e au 20e siècle, de grandes campagnes de travaux apportèrent nombre de transformations exécutées selon le goût du jour. Le premier logis était déjà en construction en 1461. De cette demeure subsistent quelques vestiges dont les ruines d'une chapelle. Au 16e siècle, François Ier aurait acquis le domaine pour le transformer en pavillon de chasse et le donner à son oncle et parrain. En 1545, le domaine devient propriété de Jean du Thier, protecteur de Ronsard et de Du Bellay, qui réalise le château actuel dont les travaux s'étendent de 1553 à 1559, la partie antérieure ayant été démolie au 19e siècle. Au 17e siècle, le nouveau propriétaire fait réaliser les galerie des Illustres et ajouter deux ailes basses, encadrant la cour en vis-à-vis, pour lesquelles il fait démolir le logis du 15e siècle en 1622. Ces deux ailes disparaîtront au 19e siècle. Au 19e siècle est créé le parc à l'anglaise. Au début du 20e siècle, travaux et restaurations se poursuivent, notammant avec l'aménagement du parc et la réhabilitation des communs.

Château documenté depuis le 13e siècle. A partir de 1648, il tombe peu à peu dans l'oubli et se voit transformé en ferme avant la Révolution. Les vestiges des différentes occupations sont conservés : l'enceinte pourvue de tours carrées et rondes encadrant l'entrée du domaine. Reprises de la fin du 15e et du début du 16e siècle. Dans le logis, décors peints du 17e siècle.

Prieuré dépendant de l'abbaye de Thiron, mentionné dès 1119. En 1517, le prieuré passe en commende. En 1715, il est réuni au collège des Jésuites de Blois. En 1793, il est vendu comme bien national et devient maison de famille. Des bâtiments de communs et de logements s'ordonnent de part et d'autre d'une cour rectangulaire. Le logis du prieur est implanté en fond de cour. La chapelle est contiguë aux communs. Un colombier du 17e siècle complète l'ensemble. La chapelle rectangulaire se compose d'une nef charpentée à vaisseau unique, prolongé d'une travée droite de choeur et terminée par une abside semi-circulaire, le tout voûté en cul de four. Un décor historié présente des scènes figuratives, des bandes ornementales et un décor couvrant. Les scènes figurées évoquent un cycle marial. Cet ensemble peint remonte à la fin du 13e siècle.