Chareil-Cintrat (03140)

Château édifié à la fin du Moyen Age par la famille Chareil, propriétaire du fief. Quelques aménagements Renaissance vers le milieu du 16e siècle. Au 18e siècle, construction d'une partie des communs. Pendant la Révolution, le domaine est vendu comme bien national. L'Etat achète le domaine le 10 octobre 1958. Le château comporte un corps de logis flanqué de deux tours circulaires aux angles nord-ouest et sud-ouest.

Edifice remanié et en partie reconstruit au 17e siècle sur des substructions médiévales. Le château présente un ensemble complexe de bâtiments servant d'habitation ou de grange dont certains sont ruinés. Le mur d'enceinte à l'intérieur duquel se trouve la plupart des édifices est encore visible. A l'intérieur de ce mur cantonné de deux tours, se trouvent deux maisons et un petit château, ainsi qu'une tour, tous ces vestiges présentant des caractères anciens. Hors de l'enceinte se trouvent une troisième maison et un deuxième petit château. Le portail d'entrée témoigne des anciennes fortifications, s'ouvrant sous un arc en plein cintre appareillé. La tour située à l'angle nord de l'enceinte passe pour avoir été l'ancienne chapelle. A l'intérieur de l'enceinte, présence de l'ancienne entrée d'un souterrain, petit édifice sphérique ouvert par une entrée arquée. Les toitures de l'ensemble sont intéressantes en ce qu'elles juxtaposent les modes du nord et du midi, dû au fait que le Bourbonnais se trouve au point de contact entre les deux régions.

Ensemble complet comprenant château-vieux, ferme à logis, château neuf et jardin avec ses dépendances.

Edifice appartenant à l'ensemble castral, d'époque romane avec nef voûtée en berceau flanquée de bas-côtés voûtés en demi-berceaux, terminé par un chevet plat surmonté d'un haut clocher à base carrée. A une époque intermédiaire, ajout d'un porche à l'ouest. Au 15e siècle, deux nouvelles chapelles sont accolées à l'église. Le clocher, le choeur et une des chapelles du 15e ont été détruits, suite aux transformations en bâtiment agricole sans doute vers la fin du 19e siècle. L'église était autrefois couverte de peintures murales, encore visibles à la fin du 19e siècle, et reproduites. Cette église constitue un exemple d'architecture romane primitive.