Château-Renault (37110)

L'origine de la forteresse remonte au début du 11e siècle. Le donjon a été élevé par Thibaut de Champagne, comte de Blois, après l'incendie de 1140. C'est une tour cylindrique percée de fenêtres étroites en plein cintre. Le château et ses dépendances sont des 14e et 17e siècles. La reconstruction peut être attribuée au premier marquis de Château-Renault ou à son fils, au 17e siècle. Le logis seigneurial fut remanié au 18e siècle. £Le château est construit sur une longue terrasse au nord de laquelle se dresse le donjon. L'accès à la terrasse se fait par une porte à l'est, tour rectangulaire dont la façade Est est renforcée par deux tourelles cylindriques. Au nord de la cour se développe un bâtiment de communs, dont la porte est accostée de pilastres supportant un fronton courbe. Au delà, se trouve un pavillon de la même époque. Le logis seigneurial est construit au sud-ouest, au bord de la terrasse. Il se composait primitivement de deux ailes faisant angle. L'aile ouest a été incendiée en 1407. L'aile sud-ouest a subsisté et est accompagnée de tourelles cylindriques d'angle. Après l'incendie, elle a été prolongée par un petit avant-corps traingulaire, dans la façade duquel fut remontée la porte de l'aile détruite.

Edifice construit au milieu du 16e siècle, à la place de l'église priorale détruite peu de temps auparavant. La façade ouest conserve la trace d'une fenêtre en plein cintre qui appartint à l'église priorale. La nef est éclairée par cinq grandes fenêtres à remplage Renaissance. Elle est reliée à un collatéral et à une chapelle. Abside à trois pans, éclairée par trois fenêtres de même style que celles de la nef.

Dernière tannerie encore en place dans la ville, jadis cité du cuir renommée. Le site conserve la plupart des bâtiments anciens : conciergerie, ateliers, magasins, bureau, cheminée haute, corroierie et sèches. La salle des machines, la halle aux écorces, le moulin à tan, les séries de cuves en plein air et d'autres bâtiments ont disparu.