Chemillé-en-Anjou (49120)

Cet édifice éclectique de plan en L fut construit à la fin du 19ème siècle, à l'emplacement de l'aile sud de l'ancien prieuré Saint-Pierre. Il inclut l'aile est du prieuré dont il subsiste d'anciens bâtiments conventuels romans réaménagés au 18ème siècle. Le domaine comporte est également composé d'une maison de gardien, sorte de petit chalet, et d'un parc à l'anglaise. Le rez-de-chaussée du château a conservé des pièces décorées dans le goût Néo-Gothique.

Cette propriété, dessinée sous le Second Empire pour Armand-Urbain, comte de Maillé, comprend un édifice élevé par l’architecte Henri Parent, entre 1858 et 1862, et agrandi par une extension vers 1874. Le domaine fut également complété par des dépendances (écuries, serres, cascade de rocailles, château d’eau, maison du jardinier, potager). Enfin, un parc paysager fut aménagé en 1867.

Eglise-halle à trois vaisseaux, réalisée de 1879 à 1884 sur les plans de Dainville et Dussauze, à partir de modèles d'architecture et sculpture Plantagenêt et roman, selon les principes de l'éclectisme.

Nef : 11e siècle ; Clocher et choeur : 12e siècle

Choeur et clocher du 11e siècle ; transept du 11e et du 16e siècles ; portail du 13e siècle ; nef reconstruite au 19e siècle. Peintures murales du 13e siècle dans l'abside nord du chevet.