Coly-Saint-Amand (24120)

A l'origine, simple ermitage établi par Armand, chevalier d'origine limousine. La fondation de l'abbaye de chanoines augustins remonte au début du 12e siècle. L'église et le couvent étaient entourés de remparts. Des saillies dénotent l'existence de tours carrées. Débris d'escaliers étroits grimpant le long des murs, archères, consoles de mâchicoulis accusent une forteresse puissante. L'ensemble était dénommé "fort Saint-Amand". Au 15e siècle, le lieu est restauré après une première destruction, sans doute due aux Anglais. En 1575, les Protestants s'en prennent à Saint-Amand. A la Révolution, le château est acheté par un paysan qui en démolit le corps de logis couronnant les remparts. Au début du 20e siècle, le terrain situé entre l'église et les remparts fut nivelé et une école construite à l'emplacement des bâtiments claustraux.

Bâti au début du 14e siècle, remanié aux 15e et 16e siècles, ce château fut en partie ruiné par les Huguenots en 1572. Il représente le type du manoir périgourdin enclos de murailles que défendent, à un angle, une tour carrée et, à l'autre, une tour ronde. La porte en plein cintre, protégée par un hourd, s'ouvre dans la muraille où se voient encore les fentes pour le pont-levis. Les corps de logis forment un quadrilatère, avec peu d'ouvertures dans les parties basses. Petite chapelle avec croix de Malte. Boiseries du 17e siècle.