Confolens (16500)

Construction datant de 1923-1926, par l'architecte Roger Baleix, comprenant une série de bâtiments s'ordonnant autour d'une parcelle rectangulaire. Le bâtiment principal en occupe le centre. Les bâtiments sont constitués, entre autre, par une fosse sceptique, l'ancienne bouverie, l'entrepôt aux animaux, un réservoir, le logement du gardien... Lors de la construction, le béton a été employé pour la corniche constituée de gros denticules, l'entablement des porches, les baies, la charpente et les poteaux portant la charpente. Le reste de la construction est traditionnel. Dans les années 60, l'abattoir est transformé en laiterie industrielle. Il sert actuellement d'atelier de réparation pour les services techniques de la ville.

La façade occidentale de la chapelle est percée d'un porche surmonté d'une petite fenêtre. Le portail à trois voussures ornées de moulures. Ces voussures, en arc brisé, retombent sur de petits chapiteaux sculptés. Du côté sud du portail se trouve une niche tréflée. Au-dessus de la grande voussure, une longue fenêtre en arc brisé. Le pignon a été modifié. L'intérieur comprend deux travées voûtées par des croisées d'ogives sur plan carré et d'une chapelle sur le flanc sud, également voûtée d'ogives.

Eglise romane du 11e siècle, construite en granit. Nef avec transept et abside. Les arcs doubleaux du berceau et de la coupole octogonale reposent sur des piliers engagés. La coupole est éclairée au levant par deux oculi. Au 15e siècle, un bas-côté a été ajouté à la nef.

Une première église fut construite vers 990 et remise à l'abbaye de Charroux. Au 12e siècle, elle passa à l'abbaye de Lesterps qui lui unit un prieuré et fit reconstruire l'édifice au 13e siècle. En 1499, elle appartenait au diocèse de Limoges. Elle se compose d'une seule nef avec, au sud, un collatéral de cinq travées que séparent des colonnes recevant les ogives des doubleaux de deux voûtes et les arcades qui les pénètrent. Il en est de même pour les demi-colonnes adossées aux murs gouttereaux. Entre 1854 et 1867, un clocher fut élevé sur le bas-côté sud, à l'ouest. Au-dessus du premier étage, il devient octogonal et se termine par une flèche octogonale à crochets sur ses arêtes. Des fenêtres à meneaux et remplage éclairent l'édifice. La porte de la fin du 14e siècle, au cintre brisé, présente quatre voussures ornées de boudins de gorges et bandeaux. Elle avait des colonnettes aujourd'hui abattues dont les chapiteaux restés en place sont ornés de crochets. Une porte secondaire du 15e siècle existe dans la seconde travée nord, flanquée de petits pilastres avec accolade, pinacles, fleurons et crochets épanouis. Sur le côté nord, se trouve une sacristie voûtée en ogives et présente extérieurement une baie brisée.

Le portail et l'agencement général indiquent une construction de style Louis XIII. Extérieurement, la façade côté cour présente trois étages. Les deux premiers (rez-de-chaussée et premier) ont été surmontés d'un second étage au 19e siècle. Un avant-corps central, peu saillant, englobant les deux premiers étages, est encadré par deux corps latéraux identiques. Ces derniers sont percés de grandes fenêtres à petits carreaux avec une clef centrale saillante. Les étages sont séparés les uns des autres par un corps de moulure. L'avant-corps central a ses baies du rez-de-chaussée et du premier encadrées par des pilastres plats aux chapiteaux galbés. Ces pilastres sont eux-mêmes encadrés par des ressauts de mur en pierre de taille. Cet avant-corps est surmonté d'un fronton triangulaire saillant et mouluré. L'hôtel est précédé d'un portail formé de deux massifs de pierres où s'engagent des pilastres plats à la base haute et au tailloir très mouluré. Le massif est surmonté d'un décor de pot à feu. A l'intérieur, l'escalier monumental est formé de six volées et de deux paliers. A l'origine, la rampe en fer forgé s'élançait du rez-de-chaussée au premier étage. Un artiste régional l'a prolongée jusqu'au second étage lorsqu'il fut construit.

La façade s'élève sur trois étages. Des lucarnes à ailerons dont percées dans les combles. Les étages sont séparés les uns des autres par un corps de moulures. Les portes du rez-de-chaussée présentent des impostes en fer forgé du 18e siècle. Le fer forgé au motif ornemental unique est présent dans toute la travée centrale de cette façade. Il décore les balcons du premier et du second étages.

En élévation, la maison se divise en deux niveaux. Le premier, en retrait, constitue le rez-de-chaussée, en grande partie refait, excepté le passage cintré. Le second est en saillie sur le premier et constitué de pans de bois irrégulièrement disposés. Il se divise lui-même en deux parties sur sa largeur. La partie gauche possède trois niveaux en plus du rez-de-chaussée. Les croix de Saint-André sont rapprochées au premier étage. Le second comporte, au contraire, de grandes croix contrastant avec les premières. La partie droite possède deux niveaux en plus du rez-de-chaussée.

Maison construite à la fin du Moyen Age. Elle présente trois niveaux en plus du rez-de-chaussée, dont un étage sous combles. Les pans de bois encadrent les baies aux étages. Les croix de Saint-André sont encadrées de potelets. Chaque étage est séparé de l'autre par un entablement en bois mouluré. Le poitrail en saillie, au-dessus du rez-de-chaussée, est constitué d'une poutre supportée par d'autres poutres transversales dont on ne voit que la section.

Maison construite vraisemblablement à la fin du Moyen Age, formée de deux parties en façade, séparées par un mur de refends, marqué par des pierres de taille, chacune avec un toit disctinct. La partie droite comprend trois niveaux d'élévation : rez-de-chaussée, premier étage en saillie sur ce dernier et deuxième étage sous toiture. La dispostion des pans de bois est irrégulière, droite ou en croix. La partie gauche est constituée de trois étages. Le rez-de-chaussée présente un percement ressemblant à celui de l'éventaire d'une boutique. Le premier étage est formé de deux baies encadrées par des pans de bois ou potelets, droits, triple. Le second étage ressemble au premier et est séparé de lui par un petit entablement encadré de deux plinthes de bois ou pièces d'appui.

Cette maison est un appentis du n°4. Elle ne présente que deux niveaux en plus du rez-de-chaussée, percé d'ouvertures remaniées.

Maison de la fin du Moyen Age qui formait, avec sa voisine, un seul bloc. Elle présente une façade à deux étages en plus du rez-de-chaussée, et d'un étage sans ouverture sous combles. Chaque étage est en retrait par rapport à l'autre, excepté l'étage sous les combles sont la séparation est visible dans la disposition des pans de bois. Ceux-ci ont la largeur de l'étage, formés régulièrement d'une croix de Saint-André, encadrée de potelets. La séparation du second étage avec les combles est indiquée par deux poutres contenant d'autres poutres. Celles-ci sont surmontées de potelets de la largeur de l'étage sous les combles. Le rez-de-chaussée est percé d'une grande baie rectangulaire et d'une porte d'entrée.

Dans cette maison se réunirent, en février 1619, les seigneurs du midi de la France pour préparer la délivrance de la reine Médicis, retenue prisonnière au château de Blois. Autrefois d'un seul bloc, la maison est aujourd'hui en deux parties. Un gros pilier central, de section carrée, est continué par une poutre verticale englobant les étages et arrivant au faîte de la toiture. Les deux parties sont à quatre étages : rez-de-chaussée, premier et second étages, et étage sous combles. A la partie droite, chaque étage est séparé du suivant par une pièce de bois faisant fonction de bandeau. La partie gauche présente deux aspects distincts : les pans de bois et la façade en pierre. Une cour intérieure située à l'arrière de la maison relie les deux parties. A l'intérieur, la partie gauche conserve une grande salle en rez-de-chaussée, couverte d'un plafond aux poutres ornées de fleurs de lys. Les deux salles à manger du premier étage conservent deux cheminées du 15e siècle.

Manoir construit au 15e siècle par les seigneurs de Confolens quittant leur château médiéval en ruine. L'édifice comprend trois corps de logis distincts les uns des autres, chacun d'eux comprenant une façade sur la rue du Soleil. Le corps de logis rectangulaire est à trois étages. Il a la particularité d'abriter une chapelle voûtée en ogives. Le corps de logis carré est également à trois étages, mais de hauteur plus élevée que le précédent. Une porte Renaissance ouvre la façade sur rue. Un arc en anse de panier est pourvu de pilastres ouvragés (losanges et cercles), surmontés d'un chapiteau typique de la première Renaissance, avec feuilles d'acanthes. Ces deux premiers corps de logis encadrent la cour intérieure au milieu de laquelle se trouve un puits. Le dernier corps de logis se détache assez fortement du précédent. La poterne est surmontée d'un entablement saillant de faible largeur, supporté par deux pilastres plaqués de chaque côté, reposant sur des impostes. Au-dessus de cet entablement étaient sculptées les armes des seigneurs de Confolens. Il est encadré par des motifs en X, ainsi que par des pots en saillie sur le mur. Les deux portes donnent sur une galerie intérieure à trois arcades, donnant elles-mêmes sur la cour intérieure.

L'ouvrage se compose de neuf travées. En amont, les piles sont en forme de demi-tourelles. En aval, elles sont rectangulaires.

Au Moyen Age, le pont donnait accès au quartier ancien, à la rue du Soleil et au château de Confolens. L'ouvrage se compose de deux arches en plein cintre, solidaires d'une pile médiane dotée d'un bec triangulaire en amont et d'une saillie rectangulaire en aval. La pile médiane porte un refuge triangulaire.

Au Moyen Age, cette porte donnait accès à la ville haute. Construite sur un terrain naturellement escarpé, cette porte de ville forme une tour carrée ou rectangulaire qui avait une très faible saillie sur le rempart voisin. A l'extérieur et à l'intérieur, les arcs de la porte ont leurs arcs brisés et à double rouleau. La voûte du porche part au-dessus d'une moulure en 1/4 de rond. Il n'y a pas de trace de pont mobile. Du côté de l'entrée, le passage de la herse est bien conservé. Le sommet a été modifié. Du côté de la ville, au-dessus du cintre, se trouve une fenêtre avec son appui du 15e siècle.