Douarnenez (29100)

De la chapelle élevée au 16e siècle, ne reste que le clocher. Nef, transept et abside ont été reconstruits de 1745 à 1747. Le clocher est entièrement ajouré, orné de pinacles, de gâbles et de crochets. La chapelle a vraisemblablement été fondée au 13e siècle. Le calvaire date du 15e siècle. Sur la place, le calvaire en granit est supporté par trois gradins. En 1925, le Christ a été remplacé par un crucifix en fer. Au sommet du fût se trouve une Vierge Mère. L'autre côté présente une tête de mort et deux os en sautoir. Ce calvaire a été en partie détruit à la Révolution. La branche transversale de la croix portait des doubles statues, posées au moment de la protection à l'entrée du cimetière.

Avec ses gâbles à meneaux en Y, le clocher de type cornouaillais indique la période 1520-1540. La galerie, la balustrade et la tourelle d'escalier sont des additions du 18e siècle.

Edifice construit à partir de 1663, en forme de croix dont la tête et les branches se terminent en hémicycle. La façade ouest est percée d'une porte classique entre deux pilastres surmontés d'un fronton brisé au centre d'un mur pignon supportant un petit campanile classique. A l'intérieur, la voûte en lambris peints, décorée de 1667 à 1675, présente quatre blochets à la croisée du transept représentant des personnages du 17e siècle à perruque. Culot de poinçon sculpté représentant alternativement des têtes et des ornements. Sablières sculptées.

L'église de Pouldavid, à l'origine simple chapelle érigée en paroisse en 1880, est le résultat de trois campagnes principales de construction. De la première construction, au 14e siècle, subsiste la quasi totalité de l'intérieur de la nef. Du 15e siècle subsistent la façade ouest et le clocher. Au 16e siècle a lieu une vaste campagne de travaux avec la reconstruction du choeur, la reprise de l'ensemble de l'enveloppe extérieure de l'église, la reconstruction de la toiture et l'adjonction d'une chapelle seigneuriale au sud. Depuis, l'église n'a subi que des modifications ponctuelles : reprise du bas-côté nord au 18e siècle, adjonction d'une chapelle sur ce même bas-côté et construction d'une sacristie à l'est de la chapelle sud au 19e siècle. Le choeur a conservé des lambris peints, classés Monuments Historiques, vestiges d'un ensemble autrefois plus important qui devait illustrer en détail les différents épisodes de la Passion.

Edifice comprenant une nef avec transepts, choeur avec chevet polygonal, bas-côtés avec chapelles latérales, porche latéral sud, et clocher sur la façade ouest. La construction date en grande partie de la seconde moitié du 16e siècle (de 1550 à 1557). Des modifications ont été apportées aux 17e et 18e siècles. A l'intérieur, la voûte en lambris a été modifiée.

L'abri, dessiné par René Darde, architecte ami de Jacques de Thézac, est construit sur la Pointe de Rosmeur eu 1912. Il est aussitôt réquisitionné par l'armée et utilisé comme caserne. En 1917, il est remis à disposition des marins jusqu'à la Seconde guerre mondiale. Cet abri est, actuellement, la construction la plus importante par ses dimensions, et la plus achevée esthétiquement. Très éloigné du modèle type créé au Guilvinec et multiplié jusqu'en 1910, il apparaît comme le développement de l'abri du marin de Sainte-Marine, dont il reprend le registre décoratif emprunté au gothique. L'abri n'a pas conservé sa disposition intérieure d'origine.