Engayrac (47470)

Monuments historiques d'Engayrac

• Château de la Combebonnet

Château de la Combebonnet

Combebonnet aurait été à l'origine le centre d'une exploitation rurale. Pour la défendre, son propriétaire aurait élevé une petite forteresse. Le château primitif avait la forme d'un triangle rectangle dont les angles est et ouest étaient surmontés d'échauguettes en porte à faux. Deux des côtés étaient naturellement fortifiés. A la fin du 13e ou début 14e siècle, fut ajoutée à l'angle nord une tour carrée armée de meurtrières en croix pattée. Le château fut remanié et agrandi à la fin du 15e ou au début du 16e siècle. C'est peut-être à ce moment que furent adossés, à l'est, des bâtiments aujourd'hui démolis, et que fut édifiée une chapelle ainsi que l'enceinte qui défendait quelques maisons. Au 17e siècle, le château fut agrandi côté nord. De cette époque datent les deux portails en plein cintre ornés de colonnes, donnant accès à la cour. A l'ouest s'élève une chapelle à chevet plat.

• Eglise Saint-Pierre-aux-Liens

Eglise Saint-Pierre-aux-Liens

La construction primitive semble remonter au 11e siècle. Il reste de cette époque le choeur recouvert d'une coupole sur pendentifs et l'abside en cul de four. Les colonnes engagées du choeur sont surmontées de chapiteaux historiés et sculptés. Toute cette partie de l'édifice a été décorée, probablement au 18e siècle, de motifs romans en trompe l'oeil, notamment une frise contournant l'abside dans la hauteur des chapiteaux, et le dessous des arcs doubleaux. Trois figures peintes dans le même esprit représentent Moïse, Saint-Paul et Saint-Jean. La basse nef date du début de la Renaissance. La travée du chevet est surmontée d'une voûte en étoile à arêtes multiples du 16e siècle. Les remplissages des voûtes, y compris la voûte en berceau de la nef, sont en briques peintes en rouge. En avant de l'église, un clocher néo-gothique du 19e siècle surmonte un petit porche. A l'extérieur, l'abside possède une couverture en forme de mitre dont la disposition primitive est intacte. Cette couverture est adossée à ce qui reste de l'ancien clocher roman qui s'élevait primitivement au-dessus de la coupole du choeur.