Espelette (64250)

La famille est mentionnée dès le milieu du 13e siècle. Le château primitif est remplacé, vers 1480, par une forteresse polygonale flanquée de cinq tours semi-circulaires adaptées à l'artillerie. L'édifice a été détruit vers 1640, en représailles d'une trahison. Le logis du 17e siècle a été bâti à cet emplacement après 1640. Edifice légué à la paroisse en 1694. Le château s'étendait sur tout le quartier qui en entoure aujourd'hui les vestiges. Ceux-ci se réduisent à une tour d'angle de plan barlong se terminant en demi-cercle. A partir du second niveau, trois bandeaux délimitent des étages de plus en plus bas, le dernier servant de corniche. Aux troisième et quatrième niveaux, des bouches à feu s'ouvrent vers le nord-ouest. Une échauguette partiellement détruite subsiste au second niveau. Dans son état actuel, la tour doit dater de travaux du 16e siècle. Le corps de logis qui la prolonge présente au sud un long fragment de muraille. Au nord, des frontons triangulaires doivent remonter au milieu du 17e siècle. La porte d'entrée, au centre, est à pilastres.

Eglise située sur la route des pèlerins de Compostelle, présentant le caractère très particulier des églises basques : longue salle avec galeries sur trois faces ; poteaux sculptés ; balustrades à balustres tournés...

En 1920, à l'âge de 18 ans, Agnès Souret remporta le premier concours de "la plus belle femme de France". A son décès, en 1928, elle fut inhumée dans une tombe Art Déco réalisée par le sculpteur Lucien Danglade, élève de Charles Despiau. C'est un petit édifice évoquant un édicule antique, en marbre rose, décoré d'un vitrail.