Falaise (14700)

Château natal de Guillaume le Conquérant.

La Porte Lecomte date du 13e siècle, tandis que la Porte des Cordeliers date des 13e et 17e siècles.

Le lycée Louis Liard fut construit à la suite de la destruction, en juin 1944, de l'ancien collège, implanté depuis le début du 19ème siècle dans l'enceinte du château. Un nouveau site est choisi dans le quartier périphérique «Saint-Jean». L'internat des garçons sera édifié sur une parcelle au sud du lycée, le terrain n'offrant pas assez de place pour l'intégrer en même temps que celui réservé aux filles. Le projet immobilier est confié aux architectes Rême et Dureuil. La construction repose sur un plan courbe et se compose d'une part d'une élévation antérieure, avec une partie centrale à deux étages ainsi que des parties latérales à un étage, un grand auvent servant d'élément de cohésion à l'ensemble ; d'autre part, d'une élévation postérieure abritant le corps central du lycée qui se distingue par ses toitures de différents niveaux.

Maison détruite par faits de guerre (pavillon détruit en 1944).

Détruite par faits de guerre.

Le marché couvert de Falaise remplace l'ancienne halle aux grains détruite lors de la guerre. La reconstruction s'achève en 1953 sous la direction de l'architecte Jean Gouriou. Le projet implique l'intégration d'une des entrées du marché place Belle Croix à un des collectifs de la place. La façade de ce collectif se distingue par trois travées en saillie, le rez-de-chaussée abritant le hall d'entrée couvert du marché. Les proportions du marché lui-même ne peuvent être discernées de la place. La façade rue Amiral Courbet présente une composition en harmonie avec les portes monumentales ornées de quatre bas-reliefs de le décoratrice Simone Boutarel. A l'origine, le marché était éclairé par une lumière latérale provenant de dalles de verre translucide, procédé qui dut être abandonné et remplacé par un autre, sans toutefois reproduire l'esprit originel, à la suite de problèmes de malfaçons diverses. Le marché couvert de Falaise est une œuvre architecturale originale et moderne qui contraste avec les édifices classiques qui ont émergé dans le cadre de la Reconstruction de la ville.

Répondant à l'idée d'un monument dédié à Guillaume le Conquérant émise dès 1837, les frères Rochet remirent un projet en plâtre de groupe équestre en 1848. Guillaume le Conquérant, monté sur un cheval, a la tête tournée vers ses troupes et porte haut le gonfanon qui lui a été remis par le pape Alexandre III. Six statues des ducs de Normandie complètent le monument, fondues en 1875. Louis Rochet a tenté d'offrir une représentation réaliste du héros, disant s'être inspiré de la tapisserie de Bayeux (cotte de mailles, casque normand à nasal fixe, reliques autour du cou). Le groupe équestre fut exposé sur les Champs-Elysées pendant que l'architecte Trolonge achevait le piédestal en granit de Sainte-Honorine.