Galan (65330)

Eglise construite de 1540 à 1549 à l'emplacement d'un édifice plus ancien. Elle se compose d'une nef de trois travées avec bas-côtés, éclairée par des fenêtres à deux lancettes, le tout voûté sur croisées d'ogives. Les arcs doubleaux sont supportés par des piliers cylindriques terminés par des moulures formant chapiteaux. Les doubleaux bas et les arcs des bas-côtés pénètrent dans les cylindres suivant la mode introduite au 15e siècle. L'entrée, à la base de la façade ouest, se faisait par deux portes. Au-dessus de l'entrée, une vaste tribune occupe presque toute la première travée. L'accès à cette tribune se fait par un escalier léger en spirale pris en partie dans le mur de façade, tandis qu'un escalier de pierre, dans l'épaisseur du contrefort nord-ouest, permet d'accéder aux combles. Le choeur pentagonal est couvert par une voûte plus riche, à liernes et tiercerons, et peinte. Un retable du 18e siècle en bois sculpté, peint et doré, orne le choeur.

Mairie construite en 1820 par l'architecte départemental Artigala. L'ancienne mairie se situait à l'étage. Le rez-de-chaussée était réservé à la halle délimitée par des piliers en bois ou en pierre (réservés à la façade Est et aux angles), reliés par des cintres en bois. L'escalier prenant appui sur le mur nord mène à l'étage où se trouvent la salle des archives et les salles de réunion, greffe et justice de paix. Toutes les trois sont desservies par un couloir menant à la galerie ménagée le long du mur est. Les pièces ouvrent sur la galerie par trois portes-fenêtres dont celle du milieu est surmontée d'un fronton triangulaire en bois mordant sur la toiture.

Une voûte en berceau repose sur deux murs parallèles, perpendiculaires au mur d'enceinte. La saillie sur le mur d'enceinte est assez forte pour permettre de battre les fossés. La porte elle-même est encadrée par une légère saillie de pierre. Elle est en arc brisé tandis que la voûte est en plein cintre. Les corbeaux qui ont servi à supporter les cintres pendant la construction sont encore en place. Un escalier droit, dans l'épaisseur du mur, permet d'accéder à l'étage où les défenseurs avaient à leur disposition deux ou trois meurtrières. Le tout est terminé par une charpente avec couverture d'ardoises. En avant de la porte, un pont permettait de franchir le fossé. La porte a pu être construite à l'époque des guerres de Religion, au 16e siècle.