Gardegan-et-Tourtirac (33350)

Château construit à la fin du 13e siècle pour servir d'avant-poste au château d'Aiguilhe. Il conserve son plan rectangulaire et quelques éléments du 14e s. Il est réaménagé aux 16e et 17e siècles par l'ouverture de baies et la construction d'un bâtiment créant une cour intérieure.

Le château actuel a été entièrement reconstruit vers 1870 à l'emplacement d'un château du 14e siècle, remanié au 16e. Les allées conduisant au château débouchent sur la terrasse nord, ancienne cour intérieure des communs, à l'angle de laquelle a été construite la chapelle dans un style néo-gothique. Sur l'élévation nord, une partie centrale est encadrée de chaque côté d'une tour pentagonale, elle-même flanquée d'un pavillon rectangulaire en saillie. L'élévation sud reprend la même disposition, à l'exception des tours. Quelques décors intérieurs ont été préservés. Des communs se développent à l'est du château, sous forme de deux bâtiments rectangulaires séparés par une cour. Un pigeonnier circulaire s'élève dans l'angle. Des écuries ont été construites au nord. Au nord du château se déploient les activités traditionnelles et viticoles autour desquelles s'organisent allées et carrefours. A l'est, une perspective naturaliste dans le vallon plongeant vers le sud, compose un grand parc paysager.

Edifice du type des églises romanes de Charente, comprenant sur la façade un portail unique couronné d'une rangée d'arcatures en applique. Le clocher, dont le couronnement a été modifié, s'élève suivant une disposition usitée en Aquitaine au 12e siècle, sur la travée précédant le choeur. La nef est voûtée en berceau sur arcs doubleaux. La voûte est en arc brisé tandis que l'arc triomphal est en plein cintre.

L'église porte une dédicace de 1607, correspondant peut-être à un remaniement de l'édifice. Suivant la disposition usitée au 12e siècle, l'édifice est voûté en berceau et possède une coupole sur pendentif dans la travée qui précède l'abside, au-dessus de laquelle s'élève le clocher. La nef est couverte d'une voûte du 19e siècle. L'escalier qui monte au clocher part à environ trois mètres du sol, ce qui en facilite la défense.