Gourdon (46300)

En 1323, la chapelle existait déjà depuis longtemps. Elle fut reconstruite dans la première moitié du 17e siècle. De l'oratoire primitif de style roman, reste l'abside voûtée en cul de four. A l'extérieur, la façade nord se compose d'un portail encadré de deux colonnes à chapiteaux d'ordre dorique, supportant une frise en marbre portant une inscription latine. Au-dessus de la frise existe une ouverture à meneau supportant un fronton demi-circulaire orné, au centre, d'un écusson armorié et flanqué de deux petits clochetons.

L'église Saint-Pierre est située dans le hameau de Prouilhac au nord-est de Gourdon. La nef pourrait dater en partie du XIIe siècle, d'après l'appareil, la voûte en berceau et les formes de la porte et d'une petite fenêtre. Le portail néo-classique ouvert au sud date du milieu du XIXe siècle. Le chevet carré porte un clocher massif qui conserve en partie haute des consoles en bois destinées à porter un hourd, vraisemblablement du XIVe siècle. Deux chapelles ont été ajoutées, l'une au nord et l'autre au sud, à la fin du XVe siècle. La voûte de la chapelle nord est à liernes et tiercerons ; la clef centrale et la clef sud portent chacune un écu lisse. Des sondages ont révélé un écu qui pourrait être celui des La Sudrie, co-seigneurs à partir de 1613. Les deux cors de chasse représentés sur le chapiteau ouest de l'arc d'entrée permettent d'en attribuer la construction aux de Cornil, seigneurs de Prouilhac. Elles sont accompagnées d'un homme appuyé sur un bâton sur la face latérale et d'un chien sur le culot voisin. La chapelle sud conserve les vestiges d'une litre funéraire où figurent notamment les armoiries des Cardaillac-Thémines (seconde moitié du XVIe siècle) ainsi que celles des Durfort-Boissières, datant du XVIIe siècle.

L'église Saint-Pierre est située dans le hameau de Prouilhac au nord-est de Gourdon. La nef pourrait dater en partie du XIIe siècle, d'après l'appareil et les formes de la porte et d'une petite fenêtre. Le portail néo-classique ouvert au sud date du milieu du XIXe siècle. Le chevet carré porte un clocher massif qui conserve en partie haute des consoles en bois destinées à porter un hourd. Deux chapelles ont été ajoutées, l'une au nord et l'autre au sud, à la fin du XVe siècle. La voûte de la chapelle nord est à liernes et tiercerons ; la clef centrale et la clef sud portent chacune un écu lisse qui devait être peint. Les deux cors de chasse représentés sur le chapiteau ouest de l'arc d'entrée permettent d'en attribuer la construction aux de Cornil, seigneurs de Prouilhac. Elles sont accompagnées d'un homme appuyé sur un bâton sur la face latérale et d'un chien sur le culot voisin. La chapelle sud conserve les vestiges d'une litre funéraire où figurent notamment les armoiries des Durfort-Boissières ainsi que d'autres armoiries non identifiées, datant du XVIIe siècle.

Prouilhac est dès l’époque médiévale le siège d’une paroisse, qui dépend directement de l’évêque de Cahors. Ce dernier nomme donc le titulaire de la cure. L’église Saint-Pierre a semble-t-il été fondée au XIIe siècle. Aucun document ne vient éclairer le Moyen Age central, la disparition de la quasi-totalité des fonds d’archives religieuses de l’actuel département du Lot expliquant cette lacune.

L’église Saint-Pierre présente un vaisseau unique, bâtie en petit appareil, couvert d’une fausse voûte mais qui devait être couverte en berceau à l’origine. Il subsiste en effet une partie de ce voûtement dans l’actuelle chapelle est, entre le mur pignon et un arc doubleau. Ce berceau a été remplacé à une date inconnue par une charpente, suite à un effondrement potentiel. Une porte couverte en plein cintre s’ouvre sur le mur pignon ouest, surmontée d’une fenêtre également en plein cintre, reprise par la suite avec une ouverture rectangulaire. Une seconde porte, murée, s’ouvrait dans le mur gouttereau sud. Une petite fenêtre avec un linteau délardé en plein cintre est encore visible sur la partie supérieure du mur sud, baie qui trouve son pendant sur le mur nord. Le chevet, de plan carré, voûté en berceau, supporte un puissant clocher, dont l’assise déborde sur la nef. Il est ouvert au dernier niveau par des séries de deux baies couvertes en tiers point. Deux petites ouvertures, également en plein cintre, avec un linteau rectangulaire monolithe, à fort ébrasement, sont encore visible au premier niveau. Des culots en pierre supportent l’avant-toit dans les angles. Des consoles en bois, qui supportaient à l’origine des hourds, sont encore visibles sur les élévations nord et sud. L’ensemble des toitures est réalisé en tuiles plates. Deux chapelles ont été ajoutées postérieurement à la nef.

Cette église, dont la construction paraît remonter au début du 14e siècle, comprend une nef ouvrant sur une abside polygonale, le tout voûté sur croisées d'ogives. En avant de la façade ouest s'élève un clocher de plan barlong, de construction moderne. Il semble qu'à l'origine, un pignon à arcades servant de clocher, couronnait la façade ouest. Les bas-côtés qui flanquent les deux premières travées de la nef, sont de construction récente. La sacristie qui existe entre le deux premiers contreforts sud de l'abside, a été aménagée dans la travée conservée d'un ancien cloître, aujourd'hui démoli.

Cet édifice a été aménagé à la fin du 15e siècle, au début du 16e siècle et agrandi au 17e siècle en annexant la parcelle voisine.

L'édifice renferme trois décors : au premier étage, une peinture murale représentant la genèse de la Vierge du 16e siècle, dans le corps secondaire arrière, au premier étage, un plafond peint du 17e siècle et au deuxième étage, une cheminée avec boiseries et toiles peintes de la fin du 17e s.

Cet édifice de la première moitié du 14ème siècle au bel appareil de grès est doté de baies géminées et d'archères cruciformes qui ne semblent pas être défensives. Lieu de résidence sur deux niveaux, cette tour médiévale isolée a probablement connu différents usages, en dehors de celui de pigeonnier.