Grand-Champ (56390)

Nef se terminant par un chevet à trois pans maintenu par des contreforts d'angles avec gargouilles, surmontés de pinacles moulurés. A l'intérieur, au chevet, deux niches de saints en granit à pilastres sculptés, avec coquilles formant fronton.

Chapelle en forme de croix latine, composée d'une nef, d'un transept et d'un choeur à chevet carré. A l'intérieur, elle est voûtée en bois, les sablières sont sculptées et portent les dates de 1528 et 1538. Plusieurs piscines décorent les murs. A l'extérieur, la construction est entièrement en granit. Les rampants de pignon sont décorés de crochets, et les contreforts de pinacles. Beffroi Renaissance.

Croix d'environ quatre mètres de hauteur, avec fût écotté sur les quatre angles dans sa partie supérieure. A la base, sous un fronton en mitres, évêque avec manipule, personnage avec livre et palme, Sainte-Catherine avec sa roue, un quatrième personnage. Au-dessus du fût monolithe, croix percée au centre en forme de losange, à trois bras fleuronnés égaux.

Fontaine avec niche dans un massif rectangulaire coiffé en guérite. Colonnette engagées disposées sur l'angle (la partie supérieure a disparu). L'archivolte moulurée n'est accompagnée d'aucune autre décoration. Piscine en avant, de forme rectangulaire.

Fontaine couverte avec colonnes et banc en granit, mouluré et sculpté. Ouverture moulurée en plein cintre surmontée d'une accolade avec choux frisés. Deux colonnes aux angles l'encadrent. Les moulures de leurs bases se prolongent tout autour du petit monument et au-dessus d'un banc de pierre. Toiture à pignons aigus couverte de dalles de pierre.

La maison porte la date 1523 et l'inscription F. Lieou Prêtre. La construction est en moellons de granit, tandis que les baies sont en pierre de taille moulurée, avec un arc de décharge sur la fenêtre gauche. Le plan est rectangulaire, à rez-de-chaussée et étage. La couverture est en chaume, les pignons sont découverts, et les souches de cheminée sont à larmier. Cette maison de Locmiquel porte la date la plus ancienne relevée à ce jour sur une maison rurale ; il n'est pas surprenant qu'elle soit une maison de prêtre. En effet, ceux-ci, du fait de leur statut élevé dans la société rurale du 16e siècle, avaient joué un rôle déterminant dans la construction de maisons en pierre. L'état de conservation de l'édifice est remarquable.

La maison porte la date 1560 et un calice qui l'identifie comme maison de prêtre. Il s'agit d'une construction de qualité, en grand appareil de granit. La couverture, moderne, remplace une couverture en chaume. Les pignons sont découverts, et les souches de cheminées sont à larmiers. Contrairement à la plupart des maisons de prêtres, celle de Chanticoq est dépourvue d'étage habitable : un comble à surcroît surmonte le rez-de-chaussée. Une cheminée monumentale se trouve dans la salle. Le volume général est intégralement conservé. Une chapelle a probablement existé à Chanticoq.

Ancienne cure de Grandchamp. D'après l'inscription dans la hotte de la monumentale cheminée du rez-de-chaussée, construit en 1476 pour servir de presbytère. Corps de logis en équerre flanqué à l'angle intérieur d'une tourelle ronde renfermant un escalier à vis. Gargouilles sculptées dont l'une figure un loup. Figures sculptées à la pointe et aux extrémités des frontons des lucarnes. Dans la cuisine, ancien évier avec canal de pierre.

Margelle en moëllon cylindrique. Treuil caché sous un motif ou fronton triangulaire reposant sur deux dés ou piliers trapus, moulurés et décorés d'oves.