Janville-en-Beauce (28310)

Monuments historiques de Janville-en-Beauce

• Eglise Saint-Etienne

Eglise Saint-Etienne

L'église se compose d'une nef flanquée de deux bas-côtés, d'un transept et d'une abside en cul de four.Sur la première travée du bas-côté sud s'élève un clocher, haute tour carrée ornée de pinacles sculptés. Sur la croisée du transept se trouve une tour, partie basse d'un clocher central primitif. La base carrée passe au plan octogonal par des pans coupés. La partie la plus ancienne est le choeur et le transept qui peuvent être attribués au 12e siècle. L'abside semi-circulaire avec contreforts est voûtée en cul de four. La nef date du 15e siècle. Au-dessus des bas-côtés subsistent les arcs boutants contrebuttant la voûte primitive en pierre. Le portail principal est une adjonction récente.

• Monument de Jean Colardeau

Monument de Jean Colardeau

Le monument du poète Jean Colardeau (1732-1776), fils du receveur du grenier à sel de Janville, Charles-Pierre Colardeau, a pris place sur une vaste esplanade qui porte aujourd'hui le nom de place d'Orléans et qui se prolonge par le mail Colardeau. Le monument est installé au débouché de la rue de la Porte d'Orléans et édifié sur un socle sculpté en pierre. Célébré de son vivant comme l'un des plus grands poètes français de la seconde moitié du XVIIIe siècle, il décède le 7 avril 1776 à Paris. La vogue de la représentation des personnes illustres a permis à cet enfant du pays d'être honoré dans son village natal. À la fin de l'année 1900, le conseil municipal de Janville examine l'offre du maire de Bondy, descendant du poète qui offrait 300 francs à la commune pour élever un buste en bronze. En février 1901, la municipalité ajournait le projet mais en mai, le journal local, Le Réveil de Janville, reprenait l'initiative en lançant une souscription publique patronnée par la mairie, dirigée par un comité local et un comité parisien, présidée par un comité d'honneur qui comptait parmi ses membres le sculpteur Eugène Guillaume (1822-1905) et le député Gustave Lhopiteau (1860-1941). C'est donc dans la seconde moitié de l'année 1901 ou au début de 1902 que Raoul Brandon (1878-1941), architecte chartrain, s'est vu confier le projet qu'il dessine dans une atmosphère très théâtrale. À la fin du mois d'août 1903, l'architecte envoyait les plans définitifs au maire, les travaux étaient lancés et le monument inauguré le 29 mai 1904.