Lalinde (24150)

Creusement d'un canal de dérivation de la Dordogne décidé en 1837 ; plans confiés à l'ingénieur Vauthier ; travaux adjugés à des entrepreneurs de Bordeaux. Chantier commencé en 1838, canal ouvert en 1844. Canal utilisé jusqu'à la seconde guerre mondiale malgré la concurrence du chemin de fer à partir de 1879. Propriété de l'Etat, mais concession à un syndicat intercommunal qui en assure l'exploitation et l'entretien.

Creusement d'un canal de dérivation de la Dordogne décidé en 1837 ; plans confiés à l'ingénieur Vauthier ; travaux adjugés à des entrepreneurs de Bordeaux. Chantier commencé en 1838, canal ouvert en 1844. Canal utilisé jusqu'à la seconde guerre mondiale malgré la concurrence du chemin de fer à partir de 1879. Propriété de l'Etat, mais concession à un syndicat intercommunal qui en assure l'exploitation et l'entretien.

Un quadrilatère de murailles renforcées de tours basses, enserre le château. Une douve court sur l'un des côtés. Près du portail d'entrée, tour ronde du 15e siècle. Dans la cour d'honneur, tour ronde du 15e siècle et pavillon rectangulaire dont les murs et les toits sont galbés d'époque Régence, avec galerie à terrasse. D'importants communs tiennent tout un côté de la cour d'honneur.

Eglise prieurale à nef unique avec façade à mur pignon plusieurs fois surélevée d'un choeur à chevet plat. Sur la travée d'avant choeur s'élève un clocher carré flanqué de deux chapelles latérales. Unie à Lalinde dès 1790, la paroisse est définitivement rattachée à cette commune après le Concordat de 1801, puis érigée en succursale en 1875.

Cette porte est le seul vestige des fortifications. Elle est encastrée dans des constructions modernes. La face ouest, la plus intéressante, est à deux arceaux des traces de herse et de pont-levis. La face est n'a que des meurtrières. Cette porte du 12e siècle a été construite en briques romaines provenant de l'antique enceinte.