Luz-Saint-Sauveur (65120)

Edifice daté du début du 13ème siècle, d'après un texte gravé dans le porche portant la mention 1240 ou 1260. Au milieu du 14ème siècle, l'église passe aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. La nef et le chevet sont surélevés pour permettre la mise en place d'un chemin de ronde. La chapelle de la Vierge a sans doute été fondée entre 1420 et 1444, et possède un décor peint de cette date. Du 17ème siècle datent le maître-autel en bois doré, la chaire, une pieta polychrome et les toiles peintes. La chapelle Saint-Roch possède un décor mural de 1670. En 1736, l'ordre de Malte succède aux Hospitaliers. En 1876, le clocher est utilisé comme prison militaire. De cette époque datent le décor peint du retable de la chapelle Saint-Roch, ainsi que celui du cul-de-four. A la fin du 19ème siècle, une porte est percée au nord, face au portail roman.

Les thermes ont été fondés au 16e siècle. A la fin du 19e siècle, sous l'impulsion de la famille impériale qui y séjourna, l'ensemble de Saint-Sauveur fut édifié. L'édifice se compose d'une entrée portique à colonnes, d'un grand hall central comprenant également des portiques à colonnes, de deux étages de cabines de bains en marbre de différentes couleurs. Une petite galerie voûtée d'arêtes, à occulus, dessert ces cabines. Aucune modification importante n'a été apportée depuis l'époque de Napoléon III.

Maison bâtie au 18e siècle, ayant servi de poste des douanes quand la vallée n'était accessible que par le col du Tourmalet. Au début du 19e siècle, une fabrique de tissus de Barèges s'y installe. La toiture de plus de 600 m² se prolonge en auvent au-dessus d'une galerie à colonnes. Trois lucarnes subsistent au-dessus de la galerie, contre quatre à l'origine. Côté jardin, la maison présente plusieurs décrochements, avec deux niveaux de fenêtres. A l'intérieur, la cuisine a conservé son organisation ancienne, ses meubles, portes de placard et souillarde. Plusieurs pièces conservent des boiseries.