Manglieu (63270)

L'église et le cloître marquent l'emplacement de l'ancienne abbaye de Manglieu, l'une des plus anciennes de l'ordre de Saint-Benoît. En 806, Charlemagne mit cette maison sous sa protection par des lettres patentes. Louis le Débonnaire rebâtit le monastère en 819, et les privilèges en furent confirmés par le roi Pépin en 834. Au milieu du 9e siècle, l'abbaye fut ravagée par les Normands. Elle a été chef d'ordre jusqu'en 1716, époque à laquelle elle s'agrégea à Cluny pour se soustraire à la juridiction des évêques de Clermont. Puis, les bâtiments ont progressivement été transformés en habitations ou exploitations agricoles. £Les vestiges de cette abbaye se trouvent au nord de l'église autrefois abbatiale, devenue paroissiale. Les bâtiments monastiques entouraient, sur deux ou trois côtés, une cour intérieure carrée délimitée au sud par l'église. Le cloître se développait au moins sur deux côtés de cette cour. Voûté d'arêtes, il s'ouvrait sur le préau par des arcs en plein cintre. Le cloître est, de tous les éléments subsistants, le plus archaïque. L'église présente une tribune, des clochers et un arc triomphal romans, une nef du 15e siècle et un choeur moderne.

Cet édifice, ancienne église paroissiale jusqu'à la Révolution, actuellement à usage de bâtiment agricole, a subi de très profondes modifications. De la façade, seule est apparente la partie supérieure terminée en fronton. A l'étage et en son milieu s'ouvrait une fenêtre à arc en tiers point à l'encadrement mouluré d'un large cavet. A l'angle nord-ouest de cette ancienne église, s'élève une tour carrée transformée en pigeonnier. La façade sud a été modifiée par le bouchage des fenêtres à arc brisé et la démolition d'une chapelle latérale s'ouvrant sur la première travée précédant le choeur. Contre la moitié ouest de cette façade est construit une sorte d'auvent dont l'un des supports est formé par un pinacle flamboyant à crochets. Chevet polygonal à cinq pans.

L'église et le cloître marquent l'emplacement de l'ancienne abbaye de Manglieu, l'une des plus anciennes de l'ordre de Saint-Benoît. En 806, Charlemagne mit cette maison sous sa protection par des lettres patentes. Louis le Débonnaire rebâtit le monastère en 819, et les privilèges en furent confirmés par le roi Pépin en 834. Au milieu du 9e siècle, l'abbaye fut ravagée par les Normands. Elle a été chef d'ordre jusqu'en 1716, époque à laquelle elle s'agrégea à Cluny pour se soustraire à la juridiction des évêques de Clermont. Puis, les bâtiments ont progressivement été transformés en habitations ou exploitations agricoles. £Les vestiges de cette abbaye se trouvent au nord de l'église autrefois abbatiale, devenue paroissiale. Les bâtiments monastiques entouraient, sur deux ou trois côtés, une cour intérieure carrée délimitée au sud par l'église. Le cloître se développait au moins sur deux côtés de cette cour. Voûté d'arêtes, il s'ouvrait sur le préau par des arcs en plein cintre. Le cloître est, de tous les éléments subsistants, le plus archaïque. L'église présente une tribune, des clochers et un arc triomphal romans, une nef du 15e siècle et un choeur moderne.