Marquay (24620)

Le château fut une importante forteresse entourée de courtines et d'échauguettes. En 1357, les Anglais s'en emparèrent. Durant les guerres de Religion, il servit de repaire au capitaine Puymartin, chef catholique qui reprit Sarlat aux Calvinistes en 1534. L'accès à la cour intérieure se fait par un châtelet. Les deux corps de logis des 15e et 16e siècles sont soudés par deux tours à mâchicoulis accostées d'une poivrière contenant un escalier à vis de Saint-Gilles. La partie ancienne est terminée par un chemin de ronde avec trous à couleuvrines. Une grande salle conserve un belle cheminée et des tapisseries. Poutres peintes au pochoir. Le cabinet lambrissé qui fait suite est peint en trompe l'oeil de sujets païens et chrétiens. Ces peintures à la colle, traitées comme des fresques, doivent dater du début du 17e siècle.

Eglise romane au chevet polygonal. Les deux bras du transept sont terminés, à l'est, par une partie arrondie, et sont fermés par des murs biais. La coupole placée à la croisée du transept, au-dessus du clocher, repose sur des piles à multiples saillies. Les voûtes de la nef et les parties hautes des murs et du clocher sont modernes.

Bas-relief d'équidé.

La Grèze fut découverte très tôt. Dès 1914, le « profil tordu » du bison est utilisé comme référence par l'abbé Breuil dans sa classification.

Les fouilles du site ont débuté en 1894.

Découverte lors de fouilles menées en 1908, la frise sculptée du Cap Blanc occupe 13 mètres de longueur et se divise en deux panneaux, comportant en tout 14 figures en haut ou bas relief, représentant essentiellement des chevaux avec des vestiges de peintures. C'est la seule frise sculptée paléolithique actuellement présentée au public. L'abri a été acquis par l'Etat le 14 avril 2006.