Mont-Dore (63240)

Le plus ancien funiculaire en état d'origine est celui qui relie le Mont-Doré au Capucin. Il date de 1897.

A partir de l'hôtel fondé en 1806 est construit le plus grand et luxueux hôtel de la ville. Les travaux, confiés à l'architecte Louis Jarrier, sont réalisés entre 1893 et 1907. Trois façades s'élèvent sur trois étages au-dessus d'un rez-de-chaussée et d'un entresol. Entre les côtés Est et Nord, la liaison s'effectue par une rotonde couronnée d'une trompe. Le décor sculpté, de style éclectique, est réalisé par Emile Gourgouillon. A l'intérieur, l'hôtel a conservé son hall monumental néo-classique avec guirlandes sculptées et ferronneries ouvragées. Une ancienne salle de restaurant présente un plafond à caisson peint en trompe-l'oeil.

Villégiature à la mode sous la Restauration et le Second Empire en raison de la qualité thérapeutique de ses eaux soufrées, le Mont-Doré a vu sa clientèle de curiste affluer au point qu'il fut nécessaire d'agrandir l'établissement thermal construit par Charles Ledru en 1817. En 1890, Emile Camut fut chargé de cet agrandissement. S'il conserve le parti extérieur de Ledru et l'aspect d'origine des bâtiments, augmentant simplement la façade principale de deux pavillons d'angle et d'un étage supplémentaire, il remania entièrement l'intérieur. Cet intérieur est inspiré à la fois des thermes romains (réutilisation de vestiges antiques) et de l'art roman auvergnat (plan basilical aux arcades plein cintre).