Mont Lozère et Goulet (48190)

Les clochers dits "de tourmente" sont limités aux franges du Mont Lozère. Construits dans des hameaux dépourvus d'églises, ces ouvrages servaient à diverses occasions : angélus, glas, appel pour l'école communale, prévention contre les orages de grêle, signal sonore à l'attention des personnes égarées par le brouillard. Ils se limitent aujourd'hui au glas et aux incendies. Ces clochers s'apparentent au type du clocher-mur à baie unique à arc plein cintre et sont dressés sur une base rectangulaire amincie vers le haut. Certains sont munis d'une petite loge pour le sonneur, ménagée dans l'épaisseur de la base. Parfois dotés d'une petite niche où prend place la statue de la Vierge ou d'un saint, ils sont tous chargés d'une croix de fer ou en pierre. Ces ouvrages sont l'oeuvre du 19e siècle.

Les clochers lozériens connus sous l'appellation "clochers de tourmente", intéressent une aire culturelle et géographique limitée aux franges du mont Lozère. Construits dans les hameaux dépourvus d'église, ces édifices apparaissent comme un prolongement de la voix de l'église paroissiale. Leurs fonctions autrefois diversifiées (angélus, glas, appel pour l'école communale, prévention contre les orages de grêle, signal sonore à l'attention des personnes égarées dans le brouillard), se limitent aujourd'hui au glas et aux incendies. Ces clochers s'apparentent au type du clocher-mur à baie unique à arc plein cintre et sont dressés sur une base rectangulaire amincie vers le sommet. La plupart sont bâtis granit, mais également en schiste ou en calcaire. Certains clochers sont munis d'une petite loge pour le sonneur, ménagée dans l'épaisseur de la base. Parfois dotés d'une petite niche où prend place la statue de la Vierge ou d'un saint, ils sont tous chargés d'une croix en fer ou en pierre.

Les clochers dits "de tourmente" sont limités aux franges du Mont Lozère. Construits dans des hameaux dépourvus d'églises, ces ouvrages servaient à diverses occasions : angélus, glas, appel pour l'école communale, prévention contre les orages de grêle, signal sonore à l'attention des personnes égarées par le brouillard. Ils se limitent aujourd'hui au glas et aux incendies. Ces clochers s'apparentent au type du clocher-mur à baie unique à arc plein cintre et sont dressés sur une base rectangulaire amincie vers le haut. Certains sont munis d'une petite loge pour le sonneur, ménagée dans l'épaisseur de la base. Parfois dotés d'une petite niche où prend place la statue de la Vierge ou d'un saint, ils sont tous chargés d'une croix de fer ou en pierre. Ces ouvrages sont l'oeuvre du 19e siècle.

Les clochers dits "de tourmente" sont limités aux franges du Mont Lozère. Construits dans des hameaux dépourvus d'églises, ces ouvrages servaient à diverses occasions : angélus, glas, appel pour l'école communale, prévention contre les orages de grêle, signal sonore à l'attention des personnes égarées par le brouillard. Ils se limitent aujourd'hui au glas et aux incendies. Ces clochers s'apparentent au type du clocher-mur à baie unique à arc plein cintre et sont dressés sur une base rectangulaire amincie vers le haut. Certains sont munis d'une petite loge pour le sonneur, ménagée dans l'épaisseur de la base. Parfois dotés d'une petite niche où prend place la statue de la Vierge ou d'un saint, ils sont tous chargés d'une croix de fer ou en pierre. Ces ouvrages sont l'oeuvre du 19e siècle. Un ensemble patrimoniale lié à la vie sociale et économique peut y être associé.

Eglise romane à nef unique, avec chapelles latérales et abside, remaniée au 14e-15e siècle (façade ouest) et agrandie (chapelle). La porte d'entrée est en arc brisé en tiers-point, ses deux archivoltes moulurées en tore retombent sur deux colonnettes engagées dont les chapiteaux à pans et les bases sont relativement tardifs (15e-16e siècle). Le clocheton-mur plus tardif abrite encore une cloche. Le mur nord est percé d'une fenêtre en plein cintre dont l'encadrement a dû être taillé dans un matériau de remploi, le linteau monolithe conserve en effet des traces de relief. A l'intérieur, l'abside en cul de four est occupée par un retable et un maître-autel en bois polychrome du 19e siècle. Les chapelles latérales s'intercalent entre les contreforts intérieurs. Restes de peintures murales (décor végétal).

La maison se compose de deux ailes en équerre avec une tour d'escalier carrée et hors oeuvre à l'articulation des deux : un corps d'habitation avec la tour d'escalier qui dépasse de la toiture et une autre aile servant d'écurie avec la grange au-dessus qui s'y appuie et a sans doute été reprise au 18e siècle sur les bases d'un bâtiment plus ancien. L'aile d'habitation comprend, côté sud, une tour-pigeonnier. La porte de la tour d'escalier présente des claveaux formant une trompe d'angle dite "sous le coin", donnant l'impression de supporter le poids de la tour. La structure intérieure de l'habitation est conservée : cheminées au rez-de-chaussée et dans les chambres ; porte de communication avec moulure en accolade et cavets pouvant dater de la fin du 15e ou du début du 16e siècle. Cette maison de notable est la seule à présenter une tour carrée avec un traitement particulièrement soigné pour la porte et la fenêtre à croisée qui s'ouvrent à l'angle. C'est aussi l'une des rares à avoir conserver sa hauteur initiale.