Montpezat-de-Quercy (82270)

Eglise du 13e siècle, composée d'une nef sans bas-côtés mais avec chapelles, les parvis des chapelles formant contreforts de la nef sans arcs-boutants. Le choeur est à cinq pans et sans chapelles. Absence de transept. Une tapisserie du début du 16e siècle complète, illustrant la vie de saint Martin, orne le pourtout du choeur. Les maisons situées autour de l'église étaient les habitations des chanoines de la collégiale. Le premier étage des maisons présente une galerie de communication reliant les bâtiments. Les rez-de-chaussées sont en maçonnerie de moellons ; les étages en pans de bois et briques.

Le marquis Henri de Montpezat avait laissé une somme à dépenser en bonnes oeuvres au moment de son décès. Avec l'autorisation de l'évêque de Cahors, son épouse fonda un monastère d'Ursulines afin de donner aux jeunes filles du pays une éducation chrétienne et l'instruction. En 1796, le monastère fut évacué et vendu en partie. La plupart des locaux furent affectés aux services communaux. La façade principale donnant sur la place masque le cloître. Trois galeries légèrement en contrebas par rapport au niveau du sol, sont largement ouvertes sur l'espace intérieur par une série d'arcades en plein cintre prenant appui sur une murette. Les galeries sud, est et ouest sont couvertes d'un toit en terrasse. Les bâtiments conventuels s'ordonnent autour d'elles. La galerie sud du cloître se poursuit en couloir voûté et donne accès à un escalier menant à la chapelle et aux étages.

Construction de la fin du 15e siècle, mais l'église est mentionnée dans une bulle du 14e siècle. Voûtes du choeur remaniées au 19e siècle. Vendue comme bien national en 1793 et rendue au culte en 1811. Edifice de plan cruciforme. Portail gothique avec encadrement de boudins filetés ininterrompus. Sur la façade occidentale, clocher pignon à arcade unique. Le maître-autel en marbre du 18e siècle provient de l'église de Montpezat.

Eglise désaffectée qui fut un ancien lieu de pélerinage. Les coupoles seraient une oeuvre du 15e siècle ou du début du 16e siècle car composées d'assises concentriques s'appuyant sur des pendentifs. La nef est à quatre travées, y compris celle se trouvant sous le clocher. Choeur à chevet plat. Porte et serrure du 15e siècle. Traces de peintures murales du 15e siècle dans la nef.

L'immeuble a été détruit et radié de l'inventaire par arrêté du 4 mai 1945.

Manoir de la fin du 13e - début 14e siècle. La maison actuelle a conservé une porte en arc brisé au premier étage. Des fenêtres géminées gothiques éclairent l'édifice. Selon la tradition, c'est dans cette maison que serait né le cardinal Pierre des Prés, vice chancelier de l'église romaine et alter-ego du pape Jean XXII, fondateur de la collégiale Saint-Martin à Montpezat.