Montreuil-Bellay (49260)

Camp d'internement créé dès 1940 par la troisième république pour les Tsiganes essentiellement et fermé en 1945. Ses vestiges gardent une forte signification explicitée par une démarche documentaire et pédagogique.

Le moulin du Boëlle ou du Château, était le moulin banal de la baronnie de Montreuil-Bellay ; il est mentionné en 1272, mais on peut supposer avec quelque vraisemblance qu'il existait dès la fondation de la forteresse, vers 1025. Plusieurs fois reconstruit, aux 15e et 17e siècles, il est détruit par un incendie en 1896 et rebâti dans le style gothique du 15e siècle, par l'architecte Emile Roffay. L'activité de meunerie s'y poursuivit jusqu'au début du 20e siècle.£Dans sa configuration ancienne, antérieure à 1896, le moulin comprenait deux bâtiments à un seul étage, prenant appui sur la rive droite du Thouet, construits dans le prolongement l'un de l'autre perpendiculairement au courant. Une chaussée partant de l'extrémité du moulin remontait et barrait la rivière sur plusieurs centaines de mètres, détournant les basses eau vers l'usine. Des documents du 19e siècle montrent que le moulin possédait au moins deux voies et peut-être trois, donc deux ou trois roues. Après la reconstruction de 1896, le moulin était occupé par l'entreprise de minoterie Tenneguin-Mallard ; les meules traditionnelles avaient été remplacées par des broyeurs à cylindres, la mouture était entièrement automatique et du système Simon.

L'ancien prieuré des Nobis est un des monuments clefs de Montreuil-Bellay. Ses origines très anciennes en font un des plus vieux établissements monastiques de la vallée de la Loire. Affilié en 1675 à la réforme mauriste, il fut reconstruit dans un style proche de celui de l'abbaye de Saint-Maur-de-Glanfeuil. L'église Saint-Pierre devait être achevée au milieu du 12e siècle. Au 15e siècle, construction du bas-côte nord. Restauration de l'église au 17e siècle après les destructions des guerres de religion. Au 18e siècle, reconstruction totale du monastère par les religieux de la congrégation de Saint-Maur. Pendant la Révolution, l'église est abandonnée et commence à s'écrouler à partir du milieu du 19e siècle.