Parleboscq (40310)

Château au début du 14e siècle, fenêtres percées au 16e siècle, agrandissements aux 18e (pavillons) et 19e siècles (pavillons et terrasse) , restauration en 1981 et 1982. Le château, en partie ceint de fossés à sec, est un bâtiment de briques à peu près carré, de quatre étages, flanqué de deux tours polygonales côté nord, de divers pavillons et d'une terrasse côté sud.

Isolée au milieu des champs, Saint-Martin d'Espérous présente une silhouette caractéristique des édifices du Gabardan : une nef qui prolonge exactement le chevet s'achève par un puissant clocher-mur très aigu à son extrémité occidentale. Le plan simple est surtout remarquable par l'ampleur du chevet et la relative largeur de la nef, l'ensemble se trouvant épaulé par de nombreux contreforts. Cet édifice élevé en deux étapes au 13e siècle et au 14e siècle a été voûté vers 1540. Adjonction d'une chapelle sud au 17e siècle et construction d'une sacristie en 1786. Au tout début du 19e siècle un porche et un bâtiment en pan de bois élevés à l'angle nord-ouest lui ont donné sa note pittoresque.

En 1230, l'évêque d'Auch fait cession de l'église d'Escalans à l'abbaye de la Grande-Sauve. L'édifice se compose d'une nef terminée par un choeur flanqué de deux absidioles. Dans le prolongement des absidioles, deux petites chapelles rappellent une église avec transept. La nef est voûtée en bois. Le choeur est entouré d'une série de colonnes doubles et simples à chapiteaux sculptés. A l'extérieur, la porte d'entrée gothique est encadrée de deux contreforts, dont l'un est en partie pris dans l'escalier d'accès au clocher pignon.

Perdue au fond de la vallée de la Gélise, la petite église de Mauras est un édifice en brique du 14e siècle constituée d'une nef unique à deux travées éclairée par deux lancettes percées dans le mur méridional et d'un chevet polygonal. Aux 15e et 16e siècles une grosse tour-clocher occidentale formant porche au rez-de-chaussée qui n'a jamais du dépasser la hauteur de la nef, lui fut accolée à l'ouest et des voûtes furent construites dont il ne reste que celles du choeur, voûte d'ogive rayonnante à huit quartiers, reposant sur de gracieux culots sculptés. Les voûtes Renaissance de la nef disparurent rapidement, semble-t-il, puisqu'en 1738 on procédait déjà à une restauration du lambris qui les avait remplacées. En 1744 la paroisse, qui jusque là dépendait de Maignan dans le Gers, fut rattachée à Bouau qui venait d'être érigée en cure et église matrice. Les deux édifices connurent pour un temps une histoire commune : signalées en état de délabrement à peu près complet en 1876, elles furent simultanément restaurées en 1881 grâce à la générosité de Madame Coralie Laudet ; à Mauras une voûte en bois fut établie sur la nef, comparable à celle qui couvre toujours la première travée de l'église de Bouau. La toiture qui avait été refaite à neuf en 1819 s'est depuis longtemps effondrée, entraînant la disparition du couvrement du 19e siècle. Seule subsiste donc la voûte du choeur mais en très mauvais état

Edifice tardif du 14e siècle ou du début du 15e siècle. L'église Saint-André de Bouau construite en brique, présente la caractéristique d'un volume unique constitué d'une assez large nef de deux travées située dans le prolongement exact d'un chevet qui se réduit à une abside à trois pans. Sa silhouette extérieure est agrémentée par un élégant clocher à sept pans. Au 16e siècle une importante campagne de travaux l'agrémenta de voûtes à liernes et tiercerons, de fenêtres à remplages, d'un portail flamboyant. Restaurée au 19e siècle on accompagna son entrée de deux petits bâtiments en pans de bois et torchis qui encadrent le portail du cimetière.

Moulin à vent du 18e siècle, de type tour, qui a fonctionné jusque vers 1920. La toiture a été restaurée. Manquent les ailes et la queue de rotation de la calotte ; ses mécanismes (meules et engrenages) sont détériorés.