Peille (06440)

Siècle : 20e siècle

Description

En 1950, Georges Buzzi est contacté par un artisan maçon envoyé par le chanoine Fabron, curé de Peille, pour concevoir et réaliser une chapelle. Les plans établis sont acceptés, sans modifications. Les calculs béton sont établis par l’ingénieur niçois Laborde et les travaux assurés par l’entreprise de béton armé Calori à Monaco. L’architecte dirige les travaux de 1951 à 1952. En 1956 le père Jacques Riousse s’installe à la chapelle Saint-Martin où il restera jusqu’en 2004. Il met en pratique au quotidien les cours qu’il a suivi dans sa jeunesse aux Beaux-Arts de la ville d’Amiens. Ses interventions sur la chapelle sont nombreuses : ajout de vitraux dans le clocher, sculptures et tableaux nombreux (pour le dire vite l’esprit de ces œuvres est proche de l’art Brut), cloison dans la partie en mezzanine, construction d’un atelier d’artiste en contrebas de la chapelle au sud, etc. Ses interventions lui vaudront quelques démêlées avec sa hiérarchie, mais son œuvre, d’un réel intérêt, fait corps nous semble-t-il avec l’histoire de cet édifice.

Ligne ferroviaire Nice-Breil

Siècle : 20e siècle

Description

Construite en 1928, la ligne de chemin de fer Nice-Coni faisait partie de l'extension du réseau ferroviaire national vers le sud de la France, assurée par la compagnie Paris-Lyon-Méditerranée (PLM), créée en 1857 à cet effet. Cette ligne, tout comme la ligne Nice-Meyrargues, a payé un lourd tribut à la Seconde Guerre Mondiale. Les ouvrages les plus remarquables de ces deux lignes, le viaduc du Loup, le pont Eiffel de la Siagne, le pont métallique de la Manda, et le Viaduc de Scarassaoui ont été détruits ou gravement endommagés. Sur la ligne Nice-Coni, le viaduc d’Erbossiera est le seul ouvrage de grande ampleur épargné par la guerre et réalisé par l’ingénieur Paul Séjourné (1851-1939) qui a été maître d’oeuvre de cette ligne, en tant qu'ingénieur de la compagnie PLM.