Penmarch (29760)

Ancienne léproserie présentant un ensemble de constructions des 15e et 16e siècles. La chapelle primitive se trouve dans la partie occidentale. L'abside entrait dans la partie Est de la chapelle actuelle. Le haut de la chapelle est un ajout du 16e siècle. Le pignon ouest est surmonté d'un clocher à jour, terminé par une flèche, et dont l'accès s'effectue par des escaliers extérieurs.

Le beffroi à jour est entouré par deux tourelles d'escaliers.

La tour inachevée est l'unique reste de l'église achevée en 1488.

Chapelle du début du 16e siècle, surmontée d'une tour qui lui est antérieure et qui fut arasée à la fin du 18e siècle pour servir de tour à feu pendant la construction du premier phare. Vers 1792, l'église a été raccourcie de moitié pour permettre la construction de l'ancien phare. La tour, qui servait à la fois de défense et de clocher, présente un angle coupé par un pan dans les deux tiers de sa hauteur. A l'angle sud-ouest est adossée une tourelle terminée en cul-de-lampe, percée de cinq meurtrières. Sous la meurtrière, ainsi qu'aux angles nord-est et nord-ouest, sont placés des figures allégoriques d'hommes et d'animaux. A partir de 1830, le clocher est utilisé comme tour à feu.

Edifice du 16e siècle, dont la porte ouest présente un ornement de tores et de nervures prismatiques se terminant en arc brisé et en contre-courbe feuillagée, le tout encadré par deux pilastres triangulaires finissant en pinacles et soutenant un gâble hérissé de crossettes végétales. Le clocher principal, qui couronnait ce portail, s'est écroulé avec l'un de ses clochetons latéraux. Le clocheton sud subsiste. Aux fenêtres, les vestiges de meneaux ont des tympans à compartiments flamboyants.

Maison du 15e siècle se présentant comme un passage voûté surmonté d'un étage, ouvert à chaque extrémité par une porte en arc brisé. Le rez-de-chaussée est percé d'une porte en tiers point ornée d'archivoltes profilées. Une baie à meneau éclaire le premier étage. Le pavillon central sert aujourd'hui d'entrée à une cour de ferme. Ce bâtiment ne représenterait qu'une partie d'un ensemble qui aurait été détruit.

Construit à partir de 1892, mis en service en 1897, le phare remplace celui de Penmarc'h qui ne répondait plus aux critères du programme d'électrification des phares d'atterrissage des côtes françaises. L'ouvrage a été voulu par ses ingénieurs comme une synthèse exemplaire de l'innovation technique, du fonctionnalisme et de la beauté architecturale. Quatre autres bâtiments, locaux techniques et logements des gardiens, ont été construits lors du même programme. La tour est entièrement appareillée en pierre de Kersanton. L'escalier en bronze et laiton est extrêmement soigné. Le parement intérieur est revêtu de milliers de carreaux d'opaline et la chambre de veille est presque une salle d'honneur, lambrissée de chêne naturel ciré. La lanterne est, aujourd'hui encore, équipée de l'optique double d'origine.