Peyrehorade (40300)

La demeure fut aménagée au 18e siècle avec l'apparition de bâtiments annexes (pavillons et fabriques) et d'un jardin. Le domaine est morcelé à la Révolution. Les écuries, la cour de cavalerie et le commun sont acquis et les bâtiments transformés. Le lot est revendu au 19e siècle afin d'y installer un relais de poste. Par la suite, les écuries abriteront une compagnie d'autobus et, en 1969, un incendie achève de détruire les intérieurs. La maison d'habitation conserve, pour sa part, la majorité de ses aménagements du 19e siècle.

Le premier cimetière juif étant devenu insuffisant, un nouveau cimetière fut établi en 1737 sur une étroite parcelle très pentue (110 pierres tombales) et arriva rapidement à saturation.

Le cimetière fut fondé en 1628, à l'extérieur des remparts sur un terrain acheté au seigneur d'Orthe et arriva à saturation en 1737 ; il abrite environ un millier de tombes. Les pierres tombales montrent, de 1633 à 1722, une judaïsation progressive des inscriptions funéraires.

Le troisième cimetière juif fut créé en 1826 à côté du cimetière communal. Ce vaste espace n'est occupé que par quelques tombes du 19e siècle, la communauté juive s'étant dispersée au cours de cette période.

Le monument est édifié à partir de 1922, à l’extrémité de la cour de l’école des filles. Il fut réalisé à partir d’un modèle fourni par les Marbreries Générales siégeant à Paris. Il se compose d’un piédestal en granit rose surmonté d’une Victoire ailée en marbre de Carrare.