Pondaurat (33190)

Située à l'entrée du pont, sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Socle cubique à corniche saillante portant un fût rond et lisse, séparé de la croix par une bague. Pas de décor.

Cette église était autrefois la chapelle d'un couvent de chanoines réguliers de l'ordre de Saint-Antoine. Cet ordre fut institué au 11e siècle et divisé en commanderies, au nombre desquelles se trouvait Pondaurat. L'existence du couvent est mentionnée en 1284, sans indication d'église. L'édifice semble remonter au début du 13e siècle. Il subit des restaurations en 1650 (exhaussement du sol, agrandissement de plusieurs fenêtres...). Au 19e siècle, l'église fut agrandie d'une travée par l'abattement d'un mur qui séparait la nef d'une salle la prolongeant. Avant cet agrandissement, le plan dessinait une croix grecque avec chevet plat. Les chapiteaux sont composés d'un tailloir plat surmonté d'une décoration de feuilles terminées par des crochets ou des têtes grimaçantes. Aux angles de l'édifice, les nervures sont soutenues par des culs de lampe qui présentent les mêmes caractères romans que les chapiteaux.

A la fin du 13e siècle, les religieux de l'ordre hospitalier des Antonins implantent à Pondaurat sur une des routes de Saint-Jacques-de-Compostelle, une commanderie avec église conventuelle, à laquelle ils attachent un moulin. Fortifié, celui-ci commandait le couvent et le pont péager auquel il est accolé. Le moulin en pierre de taille et moellon calcaire présente trois meurtrières, qui couvraient l'accès du pont-barrage, à sept arches et long de 13 m. Devenu propriété de l'ordre de Malte, puis vendu comme bien national, remanié à différente périodes, il reste en pleine activité jusqu'à la fin du 19e siècle et fonctionne ensuite de façon réduite. Désaffecté au début des années 1960, il est réaménagé en habitation. L'équipement se réduisait à une paire de rouets en prise directe sur les meules.

L'ordre de Saint-Antoine fut fondé en Dauphiné en 1095 avec mission de soigner les maladies de peau. Deux lettres d'Henri III d'Angleterre, datées de 1254, attestent l'importance du monastère-hôpital de Pondaurat, placé sur l'une des routes de Compostelle. Pris et incendié avec le bourg par les Huguenots en 1577, le couvent fut entièrement remanié à la fin du 17e ou au début du 18e siècle. En 1776, à la suppression des Antonins, le monastère passa à l'ordre de Malte puis fut vendu en 1790 comme bien national. La commune en racheta plus tard une partie dont elle fit le presbytère et, de la chapelle, l'église du bourg. A quelques mètres au nord-ouest de l'église se trouve le logis à contreforts. Il présente des restes d'échauguettes à l'angle sud-ouest et plusieurs baies avec appuis et traverses.

L'ordre de Saint-Antoine fut fondé en Dauphiné en 1095 avec mission de soigner les maladies de peau. Deux lettres d'Henri III d'Angleterre, datées de 1254, attestent l'importance du monastère-hôpital de Pondaurat, placé sur l'une des routes de Compostelle. Pris et incendié avec le bourg par les Huguenots en 1577, le couvent fut entièrement remanié à la fin du 17e ou au début du 18e siècle. En 1776, à la suppression des Antonins, le monastère passa à l'ordre de Malte puis fut vendu en 1790 comme bien national. La commune en racheta plus tard une partie dont elle fit le presbytère et, de la chapelle, l'église du bourg. Le pont-barrage se compose de quatre arches en plein cintre. Il est pavé et muni d'une forte rainure de guidage pour les charrettes. Au bout du pont, le passage est rétréci par une saillie du moulin et devait être muni d'une porte.

L'ordre de Saint-Antoine fut fondé en Dauphiné en 1095 avec mission de soigner les maladies de peau. Deux lettres d'Henri III d'Angleterre, datées de 1254, attestent l'importance du monastère-hôpital de Pondaurat, placé sur l'une des routes de Compostelle. Pris et incendié avec le bourg par les Huguenots en 1577, le couvent fut entièrement remanié à la fin du 17e ou au début du 18e siècle. En 1776, à la suppression des Antonins, le monastère passa à l'ordre de Malte puis fut vendu en 1790 comme bien national. La commune en racheta plus tard une partie dont elle fit le presbytère et, de la chapelle, l'église du bourg.