Remire-Montjoly (97354)

Monuments historiques de Remire-Montjoly

• Vestiges de l'ancienne habitation Vidal ou Mondélice

Vestiges de l'ancienne habitation Vidal ou Mondélice

Du 19e siècle, le moulin à mules de l'Habitation Mondélice est l'ultime vestige, avec une machine à vapeur, de l'équipement sucrier d'une plantation coloniale prospère. Acheté à Claude Macaye en 1800 par le négociant Jean Vidal, à qui succéda son fils, Félix Vidal de Lingendes, gouverneur par intérim de la Guyane, le domaine reçut en 1822 la première machine à vapeur guyanaise. D'une étendue de plus de 600 hectares, dont 70 en polders, il employait 300 esclaves en 1848. Les bâtiments, pour la plupart en pan-de-bois, étaient nombreux : maison de maître, cases à toits en bardeaux, "cases à nègres", couvertes en paille, et chapelle. Le site comprenait aussi des chaudières dont l'emplacement reste lisible. La crise du sucre et l’abolition de l’esclavage, en 1853, promurent le café, le rocou et l’élevage, puis une école d'agriculture (1864) , due au père Guyodo du Saint-Esprit. Le moulin octogonal, de sept mètres de côté, en pierre de taille et en brique, comporte une cour de douze mètres de diamètre. Une rampe (plan incliné permettant aux animaux (boeufs ou mulets) d'accéder au "trottoir" octogonal) de 30 mètres de long donne l'accès au niveau supérieur. Le manège intervenait à l'arrêt des moulins à vapeur à rolles horizontaux. Le domaine est abandonné depuis 1880.

• Ancienne école du bourg de Remire

Ancienne école du bourg de Remire

La construction de cette école remonte à 1892. Le bâtiment actuel, bien que fortement dégradé, ne diffère pratiquement pas de son état originel. Ainsi, tous les éléments de menuiseries et de structures semblent contemporains de la construction. Il convient de relever la qualité des murs entièrement recouverts de bardeaux de bois ainsi que celle de la charpente en bois, très travaillée. L'édifice offre une architecture traditionnelle créole : volumes simples, percements symétriques des façades, menuiseries à lames, et représente un témoin majeur de la constitution de la commune.

• Ecole de Montjoly (ancienne)

• Fort Diamant

• Habitation des Jésuites

• Moulin à vent

Moulin à vent

Seul vestige de l’Habitation dite du Moulin à Vent, il date probablement du début du 19e siècle, époque où les moulins à vent se multiplient dans les îles des Caraïbes et où l’on fait venir des Antillais dans les sucreries guyanaises. Rare exemplaire subsistant, éloigné de toute sucrerie, ce moulin "cavier", disposait de rolles verticaux au niveau du sol, pour faciliter le déchargement des cannes. De dimensions identiques à celles des moulins antillais, sa tour conique a 8, 50 mètres de hauteur et 8, 50 mètres de diamètre au sol. Il occupe le sommet d’une colline qui, jusqu’en 1945, était recouverte par des champs de canne. Les murs, de 1 à 1, 30 mètre d’épaisseur, sont en moellons de pierre latéritique rougeâtre, alvéolaire et bien appareillés, dont l’intérieur a été recouvert d’un crépi à base de chaux de corail. Les encadrements des baies et les niches intérieures sont en matériaux importés créant un contraste entre les grès de plage et les briques. L’intérieur de la tour a deux étages et escalier droit. Au pied de la colline subsiste une machine à vapeur Buchanan, utilisée de 1882 à 1945 pour actionner des rolles à broyer les cannes.

• Site à polissoirs de Montravel

Site à polissoirs de Montravel

En Guyane, les roches à polissoirs se trouvent essentiellement au bord des cours d'eau et sur les rochers bordant le littoral. Les polissoirs sont réalisés sur différents supports. Les Amérindiens ont travaillé sur l'ensemble des roches situées sur les plages, les seuls critères indispensables étant la présence d'eau et de sable. Trois concentrations sont situées sur l'Anse de Rémira (1434 polissoirs) , présentant tous les types de polissoirs : fuseaux, circulaires, ovalaires...

• Site à polissoirs dit de l'APCAT

Site à polissoirs dit de l'APCAT

En Guyane, les roches à polissoirs se trouvent essentiellement au bord des cours d'eau et sur les rochers bordant le littoral. Les polissoirs sont réalisés sur différents supports. Les Amérindiens ont travaillé sur l'ensemble des roches situées sur les plages, les seuls critères indispensables étant la présence d'eau et de sable. Trois concentrations sont situées sur l'Anse de Rémira (1434 polissoirs) , présentant tous les types de polissoirs : fuseaux, circulaires, ovalaires...

• Site à polissoirs de la Roche Piaie

Site à polissoirs de la Roche Piaie

En Guyane, les roches à polissoirs se trouvent essentiellement au bord des cours d'eau et sur les rochers bordant le littoral. Les polissoirs sont réalisés sur différents supports. Les Amérindiens ont travaillé sur l'ensemble des roches situées sur les plages, les seuls critères indispensables étant la présence d'eau et de sable. Trois concentrations sont situées sur l'Anse de Rémira (1434 polissoirs) , présentant tous les types de polissoirs : fuseaux, circulaires, ovalaires...

• Site à polissoirs de Roche Caïa

Site à polissoirs de Roche Caïa

En Guyane, les roches à polissoirs se trouvent essentiellement au bord des cours d'eau et sur les rochers bordant le littoral. Les polissoirs sont réalisés sur différents supports. Les Amérindiens ont travaillé sur l'ensemble des roches situées sur les plages, les seuls critères indispensables étant la présence d'eau et de sable. Trois concentrations sont situées sur l'Anse de Rémira (1434 polissoirs) , présentant tous les types de polissoirs : fuseaux, circulaires, ovalaires...

• Roche gravée de Grand Beauregard Sud

Roche gravée de Grand Beauregard Sud

Roche dont le principal pétroglyphe est une tête sculptée en moyen relief, caractéristique de la typologie de l'art rupestre amérindien. Cette figure représenterait celle du Christ et daterait des 17e et 18e siècles.

• Roches gravées dites du Mahury, actuellement roches de la Crique Pavée

• Roches gravées de Palulu

Roches gravées de Palulu

Ces roches font partie d'un ensemble de plusieurs groupes de roches gravées situé sur le flanc sud-ouest du Mahury, constituant un répertoire de l'art et de la symbolique amérindiens. La principale roche, découverte en 1987, est ornée de gravures de têtes simples, de têtes évoluées, d'anthropomorphes aux corps complets et d'un serpentiforme. Les autres roches ne possèdent qu'une ou deux gravures peu lisibles.

• Le Serpent de Pascaud

Le Serpent de Pascaud

Site comprenant neuf gravures, faisant partie d'un ensemble de roches gravées réparti sur les flancs de la Montagne du Mahury.

• L'Abattis Evrard

L'Abattis Evrard

Site d'une surface de cinquante mètres sur trente, retrouvé en 1999 et comprenant dix-sept roches, dont deux découvertes en 1993. Les gravures rupestres représentent essentiellement des têtes évoluées et des fardeaux funéraires réalisés par la technique du piqueté-poli.