Renac (35660)

Bâti en 1894-1896 par l'architecte Henri Mellet, ce château de style néo-Renaissance avait pour commanditaire Maurice du Halgouët de Poulpiquet, maire de Renac et député de Redon. L'édifice se développe selon un plan complexe composé de deux corps de bâtiment disposés en T auxquels sont accolés plusieurs pavillons dissymétriques ainsi que des tours. La maçonnerie de gros oeuvre est en grès. Les parties supérieures des élévations ainsi que les lucarnes sont en calcaire, de même que la décoration de l'entrée. Les façades n'ont subi aucune modification si l'on excepte une petite véranda construite à l'est. Le château se compose de quatre ou cinq niveaux : un étage de soubassement avec cuisine, caves etc. ; un rez-de-chaussée surélevé consacré aux pièces de réception ; un étage et un comble abritant les chambres ; un étage de comble partagé entre chambres des domestiques et greniers. A l'intérieur, la distribution originelle est totalement préservée de même que la décoration intérieure, abstraction faite de deux pièces au rez-de-chaussée. C'est dans cette partie du château que l'on trouve les décors les plus aboutis. Ainsi, le grand escalier, dans la tour est, est en calcaire blanc. La salle-à-manger, entièrement lambrissée, renferme une cheminée monumentale en calcaire. Le grand salon polygonal bénéficie également d'un décor de très grande qualité. Le parc est bordé par un massif forestier dans lequel on relève la présence d'un groupe de quatre menhirs en quartzite (-5000 à -2200). Une petite chapelle, probablement un ancien colombier reconverti, ainsi que deux dépendances abritant écuries, garages à voitures, logements s'élèvent non loin du château. A l'ouest, une imposante ferme modèle est contemporaine de la demeure. Elle se compose de deux corps de bâtiment ainsi que d'autres secondaires. A cet ensemble s'ajoute un grand potager clos de murs.

Moulin à vent du début du 19e siècle, de type tour, à deux étages. L'installation d'ailes Berton ne paraît pas avoir entraîné sa surélévation. Il est équipé de ses mécanismes de meunerie. A proximité se trouvent les ruines d'un deuxième moulin à vent.

Il s'agit d'un groupe de quatre menhirs en quartzite (-5000 à -2200), en limite du parc du château de Brossay. Une première mention du monument a été découverte, en 1841, par Bachelot de la Pylaie, aux archives de la Fondation de France. Le bloc le plus monumental, dit de la Pierre Rouge, mesure 4m de hauteur sur 4,10m de largeur. Par ailleurs, Bachelot de la Pylaie décrivait également sept autres blocs épars aux abords qui pourraient correspondre aux affleurements visibles à ce jour. Il convient de noter l'association, présente à cet endroit et fréquente pour ce type de monument de la période néolithique, entre des pierres dressées, une ligne de crête, une zone humide ainsi qu'une source à proximité immédiate.