Rives (47210)

Intérêt ethnologique de ce type de constructions, mises en oeuvre sur une période s'étendant du 14e au 17e siècle. Maison associant la technique à empilage de madriers avec la construction à colombages. L'édifice rectangulaire comprend un rez-de-chaussée et un étage carré entourés, sur les quatre côtés, de galeries. Le rez-de-chaussée en empilage de madriers, assemblés aux angles à mi-bois et reposant sur des blocs de silex, a été construit seul, comme l'indique les traces de la cheminée condamnée par la construction de l'étage. Ce dernier est à pans de bois et torchis. Les galeries sont portées par de gros poteaux posés sur des blocs de silex.

Ancienne chapelle d'un prieuré bénédictin qui dépendait de l'abbaye d'Aurillac. Utilisé comme forteresse, ce prieuré a été démoli, en même temps que l'église, durant les premières guerres de Religion. La chapelle du prieuré devint église paroissiale. Il ne reste de l'ancienne construction que la grande abside et l'absidiole de droite, datant du 12e siècle. L'église, qui ne comportait peut-être primitivement qu'une seule nef, en présente maintenant trois, et se termine par un clocher-mur à pignon triangulaire. Il ne reste de l'ancienne nef que deux grands chapiteaux. L'un orné d'entrelacs a été encastré au-dessus de la porte de l'église ; l'autre, déposé dans l'église, présente deux moines en robe et manteau dans deux arcades cordeliées. La grande abside est ornée de deux étages d'arcatures extradossées, avec trois chapiteaux historiés et les autres ornés d'entrelacs et de volutes. A l'extérieur, quelques fragments de sculptures d'un édifice remontant peut-être au début du Moyen-Age, ont été utilisés dans cette construction.