Saint-Cirq-Lapopie (46330)

L'édifice du 15e siècle englobe une chapelle romane circulaire. La nef encadrée de bas-côtés se termine par un choeur circulaire. Une tour carrée formant clocher, accompagnée d'un escalier en tourelle ronde, s'élève sur la première travée.

Ancien hôpital autrefois géré par les consuls de Saint-Cirq. Il fut réuni à l'hôpital général de Cahors en 1721. C'est un grand bâtiment à deux étages. Le deuxième étage est éclairé par une série de six baies à colonnettes du 13e siècle. L'angle du premier étage est percé d'une baie trilobée. Une partie de la maison est à pans de bois et l'étage forme encorbellement. Les abouts de poutre sont sculptés. A l'intérieur, le premier étage est occupé par une grande salle dite du réfectoire.

Maison entièrement construite en moellons, les encadrements de portes et de fenêtres étant en pierre de taille. Sur la façade principale s'ouvrent deux fenêtres à meneaux. Une tour pigeonnier carrée s'élève au-dessus de la toiture, dans l'angle sud-est. Le peintre Henri Martin en fut propriétaire.

Maison composée d'un rez-de-chaussée et de deux étages. Les murs latéraux et la façade postérieure sont construits en moellons. La façade sur rue est en pans de bois avec remplissage en briques, et comporte un encorbellement à chaque étage. La charpente, datant de l'origine, est intacte. Elle se compose de quatre fermes et de quatre demi-fermes d'arêtier dont les arbalètriers sont assemblés à mi bois. Les chevrons sont assemblés à tenons et mortaises. Il n'existe ni poinçon, ni faîtage. Les poutres du plancher constituent les entraits. Des écharpes permettent d'éviter le déversement. Un poteau reçoit les arêtiers et vient s'assembler sur une poutre maîtresse du plancher. Au rez-de-chaussée, un escalier donne accès aux étages. Ce rez-de-chaussée devait servir de boutique. Un remplissage en maçonnerie a été fait sous la poutre maîtresse qui supporte la façade. Les chanfreins arrêtés et les trous de chevilles indiquent les emplacements des anciens poteaux qui soutenaient cette poutre. Au premier étage se trouvait la salle commune avec la cheminée, le placard, l'évier et le lit à courtines des parents. Les enfants se trouvaient au deuxième.

La maison comprend un rez-de-chaussée en partie élevé sur sous-sol et un premier étage avec grenier. Elle communique par un petit couloir avec une autre maison de construction moderne. La couverture est supportée par une charpente en chêne dont les fermes sont composées de deux arbalétriers assemblés dans les sablières et d'un entrait retroussé. Au premier étage, la grande pièce est percée d'une fenêtre du 16e siècle à meneau et traverse en pierre moulurée.

Maison composée d'un rez-de-chaussée et de deux étages. Les murs latéraux et le mur postérieur sont construits en moellons apparents. La façade sur rue est constituée par un pan de bois avec remplissage en briques, en encorbellement à chaque étage, et repose sur un linteau en chêne qui, à l'origine, était soutenu dans son milieu par un poteau. L'encorbellement est porté par des solives superposées deux par deux, et moulurées sur leurs abouts. Un escalier en pierre adossé à la façade sud-ouest permet d'accéder au premier étage, par une porte surmontée d'un arc en tiers-point.

Maison sur plan barlong, comprenant un sous-sol, un rez-de-chaussée et un étage. Sur la rue, le rez-de-chaussée présente un grand arc en tiers-point. sur la façade Est se trouve une porte avec arc en tiers point à laquelle on devait accéder par un escalier adossé à la façade, mais dont il ne reste aucune trace. Une fenêtre géminée avec colonnette en pierre éclaire la deuxième pièce du rez-de-chaussée. Au fond de la pièce sur rue, un escalier en bois permet d'accéder au premier étage. Ce dernier est composé, comme le rez-de-chaussée, de deux grandes pièces séparées par un pan de bois avec remplissage en torchis. La pièce sur rue est éclairée par une fenêtre du 16e siècle.

Maison avec encorbellement et colombage au deuxième étage, qui semble plus récent que le rez-de-chaussée et le premier étage construits en pierre de taille. L'entrée se fait au rez-de-chaussée par un porte ogivale du 14e siècle. A l'intérieur, escalier à vis en bois et cheminée avec manteau de bois reposant sur des consoles. Dans la cour, deux arcades en arc brisé.

Ce moulin, attesté en 1317, conserve des parties du 15e siècle. Il est restauré au début du 18e siècle. Une dizaine de meules servent, avec des galets, de pavement à la salle du rez-de-chaussée. Trois paires de meules fonctionnaient encore en 1927 et une quatrième faisait tourner une fabrique de robinets en bois, près du moulin. En 1932, on remplace une paire de meules par un engrenage avec renvoi d'angle pour actionner, à l'étage, un broyeur Lafon et un convertisseur double Bulher. Le moulin est transformé en 1956 en minoterie hydraulique : les machines à blutter, à l'étage de comble, sont remplacées par un plansichter Cesbron, une brosse à blé et une brosse à son Lafon ; à l'étage, l'ancien matériel fait place à trois machines à cylindres Bulher. Un moteur diesel d'appoint de 15ch est installé à l'entrée du moulin pour compenser la perte de puissance en période de hautes eaux, deux paires de meules continuant toujours à à broyer des céréales pour les bestiaux. Le moulin cesse son activité en 1966. Il ne subsiste que les cuves, deux paires de meules, quelques engrenages et poulies d'entraînement ainsi qu'un système de 5 volants à crémaillère qui commande les vannes. Une paire de meules, restaurée en 1999 sert de démonstration de mouture lors de la journée nationale des moulins. Le moulin est aujourd'hui maison d'habitation.

Pigeonnier circulaire, vestige de l'occupation agricole du Causse. Cet édifice du 18ème siècle est déjà décrit comme «ruiné» en 1788.