Saint-Didier-en-Donjon (03130)

Maison-forte de la fin du 15e siècle, comprenant un corps de logis rectangulaire flanqué de tours d'angle en brique, agrémentée au 16e siècle d'une façade Renaissance au décor sculpté, puis agrandie au 18e siècle par l'adjonction de pavillons en retour à l'est et d'un corps de bâtiment devant la façade ouest. Le domaine fut complété à cette époque et au siècle suivant par la construction de communs et l'aménagement de jardins comprenant un jardin à la française, un parc à l'anglaise ainsi qu'un verger et un potager clos de murs. A l'intérieur, les aménagements des 18e et 19e siècles (boiseries, parquets, cheminées) furent complétés au début du 20e siècle. A la fin des années 40 fut créée une bibliothèque composée d'un ensemble de menuiseries et meubles- boiseries en frêne rose, ornés de sculptures à thème philatélique dues à Raymond Prette. Les murs de la cuisine furent ornés par l'application de deux frises en décalcomanie de peinture, dont l'une a été dessinée par Benjamin Rabier.

Logis d'habitation de plan rectangulaire présentant une façade sud à ossature en pans de bois, formée, entre les poteaux corniers, de cadres étrésillonnés par des croix de Saint-André, disposés selon quatre registres horizontaux superposés, séparés par des sablières, que croisent des poteaux verticaux. Les façades Est et nord présentent une ossature en pans de bois assez similaire. A l'est de la cour d'entrée, précédant le logis, s'élève un bâtiment servant à l'exploitation. De plan rectangulaire, l'édifice présente également une ossature de pans de bois, à trois registres superposés, séparés par des sablières. Ces bâtiments constituent des exemples intéressants d'une architecture locale très caractéristique de cette région de l'ouest du Bourbonnais.