Saint-Félix-Lauragais (31540)

Monuments historiques de Saint-Félix-Lauragais

• Epanchoir du Laudot

Epanchoir du Laudot

L'épanchoir de Laudot est un ouvrage de régulation placé au confluent de la rigole de la Plaine avec le ruisseau de Laudot ou l'Audot, qui apporte les eaux de Saint-Ferréol. Son rôle consiste à : 1 - Admettre dans la rigole les eaux de l'Audot et de Saint-Ferréol. 2 - Rejeter dans le cours inférieur de l'Audot les eaux excédentaires. 3 - Rejeter dans ce même cours les eaux troubles venant de Saint-Ferréol lors de la vidange du barrage, sans qu'elles se mélangent avec celles de la rigole, tout en maintenant l'alimentation de celle-ci par la prise du Pont-Crouzet. 4 - Barrer le cours de la rigole pour empêcher les eaux d'aller plus avant par temps de crues de l'Audot ou de la rigole de Revel. Peu souvent mentionnés, et encore plus rarement décrits ou représentés, les épanchoirs de l'Audot forment pourtant un ensemble original et intéressant à étudier. Les détails de taille des pierres sont caractéristiques du 18e siècle, et ils correspondent bien à la date de 1761 que porte une pierre de la bordure du mur au droit de la maison du garde. Ouvrage important, peu courant, d'une qualité esthétique évident, l'épanchoir du Laudot, en bon état de conservation, est un des rares ouvrages du canal à n'utiliser que la pierre en matériau de construction.

• Pont Vieux de Cailhavel ou Pont Saint-Jean, sur la Rigole de la Plaine

Pont Vieux de Cailhavel ou Pont Saint-Jean, sur la Rigole de la Plaine

L'un des ponts les plus intéressants de la rigole, le seul avec le pont du Riat à être proche de son état d'origine, et représentatif des ponts du 17e siècle. Très peu utilisé, il est aussi celui qui a subi le moins de modifications. Un abreuvoir est accolé à l'aval de la culée rive droite remaniée à une époque récente. Tous les détails de la construction de ce pont (taille des pierres, retraite des naissances de la voûte sur les pieds-droits des culées) incitent à le dater de l'époque de la construction du Canal.

• Château

Château

Château transformé en palais campagnard au 14e siècle par un frère du pape Jean XXII. L'édifice occupe un quadrilatère irrégulier et se compose de bâtiments d'époques diverses, du 13e au 18e siècle. La structure du château semble antérieure au 14e siècle, de même que la tour nord-ouest, l'angle sud-est appelé donjon, la chapelle, le corps de logis nord et les vestiges de courtines. Aux 14e et 15e siècles, construction du corps de logis principal à l'est, et remaniement des ouvertures et divisions de l'aile nord. La tour dite "des gardes" et les transformations de la chapelle appartiennent aux mêmes campagnes. Aux 16e et 18e siècles, de nouveaux ajouts et remaniements aboutiront à l'état actuel.

• Croix en fer forgé

• Eglise Saint-Félix

Eglise Saint-Félix

Une bulle de 1318 met en place le chapitre de la ville. La construction de l'église est alors entreprise. Les travaux du gros oeuvre commencent vers 1320. La voûte de l'abside avec les liernes et les tiercerons indique la fin du 14e siècle. A la fin du 16e siècle, un incendie fit tomber la voûte couvrant la nef, qui a été remplacée par un lambris en bois. Des oculus ont été substitués aux fenêtres à meneaux. L'entrée de l'église est protégée par un porche voûté. Adjonction de chapelles au 17e siècle.

• Restes des remparts

• Halle

Halle

L'ouvrage se compose de seize piliers octogonaux en bois portant des clés de pierre. Bases et chapiteaux sont moulurés, et supportent les sablières et les fermes de la toiture. Une tour d'horloge est adossée au pignon des halles.

• Maison à côté du presbytère

Maison à côté du presbytère

Un bandeau en pierre mouluré court le long de la façade sur rue. Un autre bandeau, au 2/3 de la hauteur des baies, se décroche et constitue l'encadrement de la partie supérieure des fenêtres, qui sont à meneaux. Séparant cette maison du presbytère, une porte à fronton, avec des fleurons se dessinant au-dessus de la moulure supérieure. De part et d'autre, deux chandelles sont supportées par des culots sculptés.

• Maison natale de Déodat de Séverac

Maison natale de Déodat de Séverac

Déodat de Séverac, musicien (1873-1921) , fils de Gilbert de Séverac, peintre (1834-1897) , qui achète la maison en 1842. L'édifice date sans doute du 18e siècle, avec reprise d'une partie plus ancienne, ainsi qu'au 19e siècle avec la création de la verrière pour l'atelier du peintre. La maison a été aménagée à l'italienne. Une loggia dessert tout l'étage, élément emprunté à l'architecture toscane. A l'intérieur, toutes les pièces ont conservé leur mobilier d'origine.

• Presbytère

Presbytère

La façade est percée de fenêtres à croisillons bien conservées.