Saint-Hilarion (78125)

Monuments historiques de Saint-Hilarion

• Quatorze bornes armoriées délimitant l’ancienne seigneurie de Gazeran et l’ancienne prêtrière de Malmaison, situées dans la zone sud-ouest de la forêt de Rambouillet

Quatorze bornes armoriées délimitant l’ancienne seigneurie de Gazeran et l’ancienne prêtrière de Malmaison, situées dans la zone sud-ouest de la forêt de Rambouillet

Situé au sud-ouest de Rambouillet, le réseau de bornes armoriées délimitait à la fois l'ancienne prêtrière de la Malmaison, qui, sous l'Ancien Régime, participe des terres du Chapitre de Chartres et l'ancienne seigneurie de Gazeran, possession de la famille des Prunelay (ou Prunelé). Les anciennes possessions du Chapitre de Chartres correspondent aujourd'hui aux limites communales d'Émancé, auxquelles il faut ajouter les anciennes terres du Fléau (lieu-dit situé au nord d'Emancé) qui se trouvent sur l'actuelle commune de Saint-Hilarion. L'implantation des bornes s'est déroulée progressivement, au gré des conflits, entre le XVe et le XVIIe siècles. Leur tracé s'articule essentiellement autour des zones de conflits.

Les bornes de ce réseau sont des blocs de pierre en grès de Fontainebleau issus du bassin géologique francilien. Les bornes observées sont situées soit en pleine forêt soit en lisière. Planté dans le sol, on estime que près de la moitié du bloc de grès est enterré. Les bornes sont armoriées, elles possèdent une ou plusieurs faces sculptées. La grande majorité des bornes qui constituent ce réseau possèdent deux faces armoriées : d'un côté, le blason des Prunelé (de gueule à six annelets d'or) et, de l'autre, celui du chapitre de Chartres (d'azur à la chemise de la Vierge d'argent).

• Château de Voisins

Château de Voisins

Château élevé de 1903 à 1906 par l'architecte René Sergent pour un riche banquier parisien, le comte Edmond de Fels, prince de Heffingen. En 1892, le commanditaire avait acquis le domaine de Voisins où subsistaient des vestiges de l'ancien château du marquis de Croismare, modifié par l'architecte Ange-Jacques Gabriel en 1779. Le nouveau château s'inspire des oeuvres de cet architecte auquel le comte de Fels vouait un culte particulier. Derrière ses allures de pastiche du 18e siècle, le château, qui ne comporte pas moins de 47 pièces, est un édifice doté de tous le confort moderne : chauffage central, monte-charge, etc. Les jardins sont aménagés de 1906 à 1929 par l'architecte-paysagiste Achille Duchêne.

• Eglise