Saint-Nectaire (63710)

Croix en lave de la fin du 15e ou du 16e siècle. La face antérieure est sculptée d'un Christ ; la face postérieure d'une Pieta portée sur un cul de lampe.

Eglise des 11e et 12e siècles, de style auvergnat, composée d'un narthex avec tribune au-dessus, d'une nef voûtée en berceau avec bas-côtés surmontés de tribunes, de deux transepts avec chapelles semi circulaires orientées, d'un choeur terminé par un cul-de-four et bas-côtés flanqués de trois chapelles rayonnantes. La croisée est couverte par une coupole avec pendentifs, et surmontée d'un clocher à huit pans avec flèche en tuf (parties supérieures du clocher et flèche refaites au 19e siècle). Chapiteaux sculptés (décor végétal ou historié, tiré du Nouveau Testament, de l'Apocalypse et de la légende de Saint-Nectaire).£Saint-Nectaire joua un rôle décisif dans l'évangélisation de l'Auvergne, et mourut au 3e siècle. Un prieuré, dépendant de l'abbaye de la Chaise-Dieu, fut édifié sur son tombeau vers le milieu du 12e siècle. En 1146, le territoire de Saint-Nectaire fut donné à la Chaise-Dieu par Guillaume VII, comte d'Auvergne. L'église de Saint-Nectaire peut être considérée comme l'un des exemples les plus significatifs de l'architecture romane d'Auvergne, portant à un degré de perfection l'art de la combinaison des volumes.

Les premiers Bains du Mont Cornadore furent bâtis en 1832 et constituèrent rapidement un domaine thermal autonome comprenant une Villa des Bains destinée au logement des baigneurs (1839) et, en face, un véritable hôtel (1841). Entre 1873 et 1875, on assiste à l'agrandissement de ce dernier ainsi qu'à l'aménagement d'une terrasse et d'un café et, surtout, à la transformation de l'établissement thermal. Une nouvelle façade en briques peintes s'ouvre sur un espace d'accueil menant à la galerie des bains couverte d'une verrière et revêtue d'un carrelage à frise florale. La galerie distribue les cabines de bains situées dans deux ailes parallèles. A l'arrière, deux salles, situées à l'intérieur de la Villa des Bains, abritent la salle de pulvérisation et celle de la source.

A partir des établissements thermaux nés au début du 20e siècle le long de la vallée de la Couze, Jean Giraudon, entrepreneur, décida vers 1880 de créer une station dont il se fit le promoteur, l'urbaniste, l'architecte et le constructeur. Après l'édification des thermes et du casino, il éleva des villas à des fins locatives dont cette villa russe au style éclectique, mariant des emprunts à l'architecture balnéaire à des références à l'architecture neo-mauresque.