Saint-Pierre-des-Corps (37700)

Département : Indre-et-Loire (37)
Région : Centre-Val de Loire
Académie : Orléans-Tours

La petite ville de Saint-Pierre-des-Corps se situe dans le département Indre-et-Loire (37) en région Centre-Val de Loire. Le commune compte 15 909 habitants selon les estimations Insee 2025. Son territoire couvre 11 km² soit une densité de 1 418 hab./km². La commune bénéficie d'une densité élevée et d'équipements nombreux. L'altitude varie entre 46 m et 51 m. Ses habitants sont appelés les Corpopétrussiens.

Population 15909 N° 4 dans l'Indre-et-Loire

Superficie 11 km² N° 224 dans l'Indre-et-Loire

Densité 1418 hab/km² N° 2 dans l'Indre-et-Loire

Communes limitrophes

Rochecorbon La Ville-aux-Dames Larçay Saint-Avertin Tours

La commune compte 8 039 logements, dont 7 300 résidences principales (90,8 % du parc).

On dénombre également 88 résidences secondaires (1,1 %) et 651 logements vacants (8,1 %).

Appartements

56,0 %

Maisons

43,0 %

Autres indicateurs

Rés. principales suroccupées	4,1 %
Propriétaires (rés. princ.)	43,1 %
Locataires (rés. princ.)	55,9 %
Rés. principales HLM louées vides	2 950
Locataires HLM (rés. princ.)	40,4 %
Rés. princ. construites < 1946	10,9 %

Terroir et patrimoine de la commune de de Saint-Pierre-des-Corps

Appellations AOC / AOP

Sainte-Maure de Touraine

Architecture contemporaine remarquable

Cité Paul-Langevin

24-28 rue Maurice-Beaufils ; 57 et 76-84 boulevard Paul-Langevin

Siècle : 20e siècle

Description

La commune de Saint-Pierre-des-Corps est sinistrée à hauteur de 80 % par les bombardements de 1942-1944 : le problème du relogement concerne particulièrement la SNCF dont dépendent des centaines de familles de cheminots travaillant à l’exploitation du nœud ferroviaire ou dans les ateliers de réparation des locomotives. Le plan d’aménagement et de reconstruction est défini par l’architecte-urbaniste Jean Dorian, qui est également chargé de ceux de Tours et de l’agglomération. Il définit une zone spéciale, à l’est de la zone sinistrée, baptisée « cité-jardin » : ce périmètre doit servir à la réalisation rapide d’un nouveau quartier d’habitation destiné en particulier à des locataires. Un gain de temps est ainsi espéré par rapport à la reconstruction du centre-ville qui nécessite un long travail de remembrement et d’identification des dommages de guerre. La cité-jardin est organisée autour d’un nouvel axe est-ouest, le boulevard Paul-Langevin ; le plan de masse dû à Dorian prévoit, à l’origine, la construction en retrait d’alignement de logements individuels en bande, ainsi que de maisons jumelées en cœur d’ilot. L’évolution rapide des conditions économiques en même temps que des théories architecturales et urbaines conduit, au début des années 1950, à remanier la composition d’ensemble pour inclure, au cœur du quartier, un groupe de sept immeubles de logements collectifs élevés sur quatre et cinq niveaux. Les bâtiments, dressés sur les plans des architectes tourangeaux Pierre Lacape et Jacques Lemaure, sont terminés en 1955 et 1956. La cité Paul-Langevin est représentative de la première génération de logements sociaux conçus dans les années de l’après-guerre. Les bâtiments, minces, proposent des logements traversants (deux par palier), à double voire triple orientation. Les façades sud, creusées par des loggias et généreusement percées, sont très différenciées des façades nord, plus hermétiques et animées par les saillies des cages d’escalier et des séchoirs. Les façades exemptes d’ornementation sont réalisées en panneaux de béton de gravillon lavé, suivant la manière alors chère au binôme Lacape – Lemaure. La faible densité de l’ensemble permet une importante surface de jardins en cœur d’ilot. Cette résidence bien conservée est tant un échantillon intéressant de l’histoire du logement social de l’après-guerre qu’un maillon de la reconstruction de Saint-Pierre-des-Corps et de son volet, unique à l’échelon régional, de cité-jardin.

Groupe scolaire des Sablons

88 avenue Lénine

Siècle : 20e siècle

Description

La ville de Saint-Pierre-des-Corps compte parmi les plus sinistrées de la région Centre à l’issue de la Seconde Guerre mondiale : important nœud ferroviaire, elle est la cible de bombardements aériens en 1943 et 1944 qui détruisent notamment le groupe scolaire du Cheval-Blanc, à l’est de la commune, inauguré peu avant l’éclatement du conflit. Le conseil municipal décide, à l’automne 1946, sa reconstruction à un nouvel emplacement plus au nord, face à une cité-jardin bâtie pour les cheminots de la SNCF. L’auteur du projet, l’architecte Jean Dorian, est par ailleurs chargé de l’établissement du plan d’urbanisme de la commune ; il est, pour le chantier de l’école, assisté de son frère Charles également architecte, et de l’ingénieur Robert Florentin. L’ensemble est terminé en 1951, et présente aujourd’hui un état remarquablement conforme à celui d’origine. Le groupe scolaire se compose de deux écoles de garçons et de filles, identiques par leurs plans. Elles comprennent chacune sept classes établies en rez-de-chaussée et orientées au sud, et complétées à l’ouest d’un préau formant limite séparative, et au sud, de l’autre côté d’une vaste cour plantée, du logement de direction et du pavillon du concierge. L’école maternelle, à l’ouest de la composition, compte trois classes et une garderie logée dans un pavillon en rotonde. Trois ensembles de logement de fonction, au nord, complètent la composition. Cette dernière suit ainsi, dans son ensemble, les logiques hygiénistes alors à l’œuvre dans l’architecture scolaire : exposer les classes au midi tout en les protégeant par des auvents du rayonnement solaire ; protéger les préaux des intempéries en les ouvrant vers l’est, optimiser la surface d’espaces libres. Les bâtiments sont construits à partir de portiques préfabriqués disposés sur une trame horizontale d’1,5 mètre, couverts par des bacs aluminium fournis par les ateliers Jean Prouvé, et clos par des menuiseries en bois. Les murs pignons et les trumeaux séparant les classes sont, enfin, parés de moellons de pierre calcaire. Le groupe scolaire des Sablons est, probablement, l’unique école d’une telle ampleur à être, en région Centre-Val de Loire, demeurée dans un état aussi proche de celui initial, dans les premières années de la Reconstruction. Inscrit dans un projet urbain cohérent à l’échelle du quartier, il offre une générosité spatiale inconnue de nos jours. Monumentale notamment dans son utilisation des portiques, l’architecture de Dorian ménage aussi des échelles plus intimistes, servi par la finesse d’exécution des éléments de second œuvre, pour beaucoup conservés jusqu’à nos jours.

Groupe scolaire Line-Porcher, école de musique et salle des fêtes

34-36 avenue de la République ; rue Line Porcher ; rue Henri-Barbusse

Siècle : 20e siècle

Description

La commune de Saint-Pierre-des-Corps a connu au cours des Trente Glorieuses un développement spatialement hétérogène, la Reconstruction et les grands ensembles amenant à un relatif délaissement du centre-bourg historique. L’arrivée du TGV en 1990 donne à la municipalité l’occasion de corriger ce déséquilibre en lançant un concours pour la construction d’un centre civique. L’architecte tourangeau Jean-Yves Barrier, lauréat, réalise en 1991 l’extension de l’école, en 1993 la médiathèque (labellisée ACR en 2019) et, en 1996, la salle des fêtes comprenant l’école de musique. L’ensemble compose un ensemble architectural cohérent, organisé autour de la mairie historique construite en 1913 par les architectes Hardion et Labadie. L’école, composée de deux ailes prolongeant les pavillons encadrant l’hôtel de ville, est caractéristique de l’architecture scolaire de la Troisième République, avec ses élévations combinant la brique, le moellon et la pierre de taille. Barrier concentre les classes sur l’ancienne école de filles, à l’ouest, qu’il surélève d’un niveau en ossature acier desservi par une coursive couverte de panneaux translucides. Les nouvelles façades en verre et en métal reprennent les proportions du bâtiment ancien ainsi que la teinte de la toiture d’ardoises, tout en refusant le pastiche. L’ancienne école de garçons, à l’ouest, est reconvertie en un centre culturel comprenant des salles associatives et d’exposition traitées dans un même registre architectural. La salle des fêtes et l’école de musique, à l’est, sont logées dans un volume neuf construit en béton armé et paré de briques. Sa façade principale sur l’avenue de la République, évoque l’architecture ferroviaire par sa verrière scandée de deux flèches et ses pylônes d’angle. D’un aspect plus monumental complétant la médiathèque, la salle des fêtes affiche, sur la rue Henri-Barbusse, un mur percé composant une clôture de briques terminée, au nord, par la proue de l’école de musique portée par des pilotis au-dessus de la rampe d’accès au parking. L’aménagement intérieur, dominé par le bois et le verre, est entièrement dessiné par l’architecte. Le centre civique de Saint-Pierre-des-Corps est un exemple singulier de programme complexe porté par une idée d’ensemble. Ce volontarisme tant architectural que politique se traduit par une dimension symbolique affirmée, en particulier dans l’emploi de la brique et les références aux gares, ainsi qu’aux salles de spectacle des années 1950. Contextuelle et attentive à la valeur patrimoniale d’une commune meurtrie par la guerre, l’architecture de Barrier est enfin nourrie de nombreuses références historiques : Aldo Rossi, la Sécession Viennoise, Le Corbusier, Jean Prouvé…

Magasin général SNCF
Résidence jardins Nouvel'R

5-11 et 10-16 rue Jacquard

Siècle : 21e siècle

Description

Le quartier du Vieux-Saint-Pierre-des-Corps, à l’ouest de cette commune de la banlieue tourangelle, présente un paysage caractéristique par sa faible densité et la présence d’anciens terrains de maraîchage desservis par des rottes, chemins carrossables serpentant entre les jardins. La commune souhaitant préserver le site d’une urbanisation anarchique a défini des règles strictes, imposant au promoteur la possession d’une assiette foncière suffisante pour aménager des espaces collectifs, et la recherche de formes architecturales résilientes face au risque de crue de la Loire et limitant l’imperméabilisation des sols. Originalité du programme, la conception et le portage de l’opération sont assurés par l’architecte seul, le maître d’ouvrage n’étant trouvé qu’une fois le projet défini en accord avec la municipalité, à la fin de l’année 2010. Le promoteur orléanais Claude Fousse reprend alors le projet, terminé en 2014. La résidence se compose de 16 maisons sur pilotis et de 60 logements collectifs répartis en 12 plots, dont les rez-de-chaussée ajourés et affectés au stationnement permettent l’écoulement de l’eau en cas d’inondation. Des passerelles et des ascenseurs garantissent les exigences règlementaires en matière d’accessibilité. Coiffés de toitures à deux pans, les volumes sont bardés de métal, ce matériau étant à nouveau choisi pour sa meilleure résistance en cas de submersion. Si l’échelle des bâtiments est plus importante que celle des constructions alentours, l’insertion paysagère est adoucie par la présence de parcelles cultivables, d’une noue paysagée servant se bassin d’orage, et par le report des circulations automobiles sur les bords extérieurs de l’opération, laissant le cœur d’ilot aux habitants et aux promeneurs. La résidence Jardins Nouvel’R a été récompensée en 2015 du Grand Prix d’aménagement « Comment mieux bâtir en zone inondable ». Son mode de faire peu courant a permis de porter une exigence architecturale jusqu’au terme de la réalisation, et répond point après point aux conditions passagères et permanentes du programme. Elle est un exemple remarquable de renouvellement urbain tenant compte tant des contraintes liées à l’inondation qu’au respect des invariants paysagers du site.

Déchèteries à proximité

Déchèterie le Bois de Plante
Zi Du bois des plantes
Commune : Saint-Pierre-des-Corps
À environ 1.4 km
Adresse : Zi Du bois des plantes
Gestionnaire : Ourry

Déchèterie les Aubuis (saint Avertin)
Rue Paul langevin
Commune : Saint-Avertin
À environ 4.6 km
Adresse : Rue Paul langevin
Gestionnaire : Tours Métropole Val de Loire

Déchèterie de Montlouis sur Loire
Che Du pas d amont
Commune : Montlouis-sur-Loire
À environ 4.7 km
Adresse : Che Du pas d amont
Gestionnaire : Suez Rv Centre Ouest

Statistique sur la délinquance, les crimes et délits

Indicateur	Total 2016-2024	Total 2024
Autres coups et blessures volontaires	365	55
Cambriolages de logement	529	57
Coups et blessures volontaires	748	108
Coups et blessures volontaires intrafamiliaux	383	53
Destructions et dégradations volontaires	2052	231
Escroqueries	800	109
Usage de stupéfiants	358	55
Usage de stupéfiants (AFD)	141	23
Violences sexuelles	195	31
Vols d'accessoires sur véhicules	494	42
Vols dans les véhicules	1836	237
Vols de véhicules	462	40
Vols sans violence contre des personnes	2417	224
Vols violents sans arme	221	6

INSEE : 37233
Canton : Saint-Pierre-des-Corps (3714)
EPCI : Tours Métropole Val de Loire (243700754)
Altitude : Moyenne 48m (min 46m / max 51m)

Zone d'emploi : 02413
Unité urbaine : Tours (37701)
Gentilé : Corpopétrussiens
Groupement gendarmerie : Commissariat de police de Tours

Page Wikipédia

Saint-Pierre-des-Corps (37700)

Terroir et patrimoine de la commune de de Saint-Pierre-des-Corps

Appellations AOC / AOP

Architecture contemporaine remarquable

Cité Paul-Langevin

Groupe scolaire des Sablons

Groupe scolaire Line-Porcher, école de musique et salle des fêtes

Magasin général SNCF

Résidence jardins Nouvel'R

Déchèteries à proximité

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