Sainte-Foy-la-Grande (33220)

Maison à pans de bois avec moulures sculptées.

La maison appartenait aux Templiers et a dû être construite entre 1280 et 1310. Edifice à plan barlong, sur trois étages au-dessus du rez-de-chaussée, formés chacun d'une seule pièce. Une tour carrée flanque la façade est. L'entrée à l'ouest se fait par deux portes ogivales. La tour était bâtie sur plan barlong.

Maison du 15e siècle à deux étages sur rez-de-chaussée, chaque étage faisant saillie sur le précédent et reposant sur un bandeau de bois sculpté. Les montants des fenêtres autrefois à meneaux sont également sculptés. A l'angle de la maison et entre les fenêtres se trouvent de grosses poutres ornées de personnages. A droite, un homme nu mutilé volontairement, avec un chien à la base. Au centre, un animal à tête humaine, la base de la poutre formant niche. A gauche, une femme en robe à plis est agenouillée. Un ange sur le cul de lampe.

Henri IV ayant fait cinq séjours à Sainte-Foy, dont un de trois semaines en 1584 pendant lequel il rendit visite à Montaigne, récompensa les consuls de Sainte-Foy pour leur accueil. Il en annoblit deux et les autorisa à élever une tourelle surmontée d'une girouette à l'angle de leur demeure. Cette maison devait appartenir à l'un de ces consuls. La maison du 15e siècle, avec poutres apparentes, présente une tourelle du 16e siècle. Chaque étage est en saillie sur le précédent et repose sur les poutres. Des croisillons de bois ornent les deux façades. La tourelle a dû être en encorbellement mais sa base esst noyée dans la maçonnerie. Girouette en fer forgé au-dessus de la tourelle.

Cette maison du 16e siècle devait avoir des colombages qui ont disparu lors d'une réfection qui semble remonter au 17e siècle. Henri IV ayant fait cinq séjours à Sainte-Foy, dont un de trois semaines en 1584 pendant lequel il rendit visite à Montaigne, récompensa les consuls de Sainte-Foy pour leur accueil. Il en annoblit deux et les autorisa à élever une tourelle surmontée d'une girouette à l'angle de leur demeure. Cette maison devait appartenir à l'un de ces consuls. La date de 1583 surmontant le porche semble être celle de la construction de la tourelle.

Le monument, commun à Sainte-Foy-la-Grande et à Pineuilh, fut érigé, à Sainte-foy, en 1923. Adossé à un mur sur lequel montent des pieds de vigne, un grand-père assis montre à son petit-fils le casque percé par un obus, de son père mort à la guerre. La sculpture est l’oeuvre de Jean Camus.