Saurier (63320)

Edifice du 17e siècle composé d'une nef en plein cintre, séparée du choeur voûté en cul-de-four par un arc doubleau. Le sol est dallé par des carreaux de terre cuite, sauf aux endroits où le rocher apparent forme le sol. Deux petites fenêtres en plein cintre, l'un dans l'axe du choeur, l'autre sur la façade sud, assurent l'éclairage. Ce petit édifice offe un type d'architecture montagnarde dont il est utile de conserver des exemples.

Le château fut construit contre les remparts de la ville, probablement au début du 16e siècle. L'édifice est enfin un logis noble avec une tourelle d'escalier. Le corps de logis quadrangulaire est flanqué par une tour ronde de l'ancien rempart, et par une tourelle d'escalier polygonale. La tourelle présente des percements de style médiéval. La porte à chambranles moulurés sur bases prismatiques est couverte d'un arc en tiers-point délimitant un tympan de pierre autrefois timbré d'un blason. Les fenêtres ont également des chambranles moulurés. La façade est percée de trois travées de fenêtres du 17e siècle. Les intérieurs ont été détruits en presque totalité.

Cette église dépendait d'un prieuré fondé par l'abbaye d'Issoire. L'édifice comprend une partie romane : nef (11e siècle ?) et transept (12e siècle) surmonté du clocher, à laquelle fait suite un choeur à abside polygonale (15e siècle) s'ouvrant au côté sud sur une chapelle de même époque. Les dispositions sont assez caractéristiques de l'architecture romane auvergnate et montrent les tâtonnements et les recherches des constructeurs de cette école.

Cette maison se rapproche, par ses éléments décoratifs, des édifices de la fin du 15e ou du début du 16e siècle. Dans une ordonnance de 1520, François Ier précise l'organisation de la louveterie, autorisant les officiers de province à afficher sur leur demeure les symboles de leur fonction. Ces attributs se retrouvent sur la façade de cette maison, permettant ainsi de la dater. De plan quadrangulaire, elle présente une façade sur rue, et une sur jardin. La façade sur rue possède des percements aux chambranles moulurés reposant sur bases prismatiques. La porte d'entrée est surmontée d'un tympan orné de figures naïves en bas-relief, représentant les attributs du louvetier (fleur de lys, loup, lièvre et cheval). A l'intérieur, cheminée monumentale au premier étage.£Cette maison témoigne d'une fonction royale peu connue dont il ne reste aujourd'hui que peu de vestiges.

Pont médiéval possédant deux gares au-dessus de ses piles, l'une en amont, l'autre en aval. En face de la gare d'aval et faisant pendant à celle-ci sur la même pile, existe une petite chapelle s'ouvrant sur le pont.

Cette porte est la seule demeurant de celles qui s'ouvraient sur les anciens remparts. A l'extérieur, elle s'ouvre sous un arc brisé, avec un chanfrein, surmonté d'une bretèche dont il ne reste que les mâchicoulis ornés de trois boudins. Du côté intérieur de la ville, l'arc est en plein cintre surbaissé.