Sauveterre-de-Guyenne (33540)

L'église a été rebâtie mais l'abside est ancienne. C'est une abside gothique à cinq pans coupés et contreforts saillants.

L'église était primitivement plus étendue. Il n'en reste plus que le chevet qui comprend une abside et un choeur, celui-ci plus large et couvert d'une coupole dont la calotte est découronnée.

Petit édifice roman conservant une nef non voûtée terminée par une abside en hémicycle précédée d'une travée droite portant un clocher rectangulaire. Le chevet a été réédifié au 12e siècle. Le cul-de-four présente la particularité d'être appareillé sur sa face externe, visible dans les combles.

La paroisse est attestée à partir de 1289 comme une commanderie hospitalière dépendant de celle de Sallebruneau. Petit édifice peu retouché depuis l'époque romane, possédant une nef unique charpentée construite en moellons cubiques, terminée à l'est par une abside en hémicycle élevée, comme la façade occidentale, en grand appareil régulier témoignant d'une reprise de l'édifice dans la première moitié du 12e siècle. Le portail occidental est ouvert dans un avant-corps doté d'une corniche à modillons sculptés constituant, avec les chapiteaux de l'entrée, le seul élément de décor extérieur de l'église.

Bastide bâtie au cours du 13e siècle, sur un emplacement choisi et d'après un plan arrêté par l'autorité suzeraine. Quatre rues se croisant à angle droit et formant une place à leur intersection, en étaient les artères principales. Des portes fortifiées étaient construites aux extrémités des rues principales et permettaient de pénétrer dans l'enceinte de la ville. Sauveterre a conservé ses quatre portes principales qui ont subi une consolidation en 1888. La porte Saubotte conserve encore son escalier et des salles voûtées. La porte Saint-Léger n'a plus qu'un étage. La porte Lafon ou de la Réole est en partie dérasée. La dernière est dénommée porte Saint-Romain.