Tours-sur-Meymont (63590)

Le château, d'origine médiévale, date surtout de la fin du 18e siècle : il a été agrandi en 1772, les jardins ont été dessinés en 1777, l'aile est a été aménagée entre 1787 et 1792. Cage d'escalier garnie d'un décor de boiseries et médaillons en stuc du roi Louis XVI et de sa famille, ainsi que de peintures en trompe-l'oeil.

L'ancienne église dépendait du chapitre de la cathédrale de Clermont suite à une donation faite par l'évêque de Clermont. De l'édifice primitif ne susbsiste probablement qu'une partie du choeur. Au 14e siècle, il fut englobé dans un ensemble défensif construit par les habitants pour surveiller les alentours, le presbytère actuel servant de tour de guet. Une rangée de corbeaux atteste l'ancienne présence d'un chemin de ronde garni de mâchicoulis. Le bas-côté nord, ou nef Saint-Georges, semble dater du 15e siècle et comporte une croisée d'ogive à clef pendante. La sacristie, dont la clef de voûte porte l'année 1555, a dû servir de chapelle funéraire pour le cimetière. Au 19e siècle, d'importants travaux modifièrent la structure de l'édifice. Un clocher fut élevé, et un deuxième bas-côté fut ajouté à la nef Saint-Georges. Des fonds baptismaux furent aménagés dans le mur sud, et la cuve baptismal actuelle provient d'un moulin à huile. En 1891, pavement de la nef. A l'intérieur, culots sculptés et petits chapiteaux figurés. Des boiseries rocaille garnissent les pans latéraux du choeur.

Ouvrage médiéval construit en dos d'âne très accentué et composé de deux arches en plein cintre. L'arche attenant à la rive gauche de la rivière est plus grande que l'autre. La pile unique du pont possède des avant-becs en aval et en amont. Le tablier, d'une largeur de trois mètres, a conservé son ancien pavage en galets de rivière. L'appellation "Pont du Diable" est motivée par une légende faisant intervenir le malin dans la construction de cet ouvrage.