Tursac (24620)

L'édifice a subi les guerres de Cent ans, tantôt anglaise, tantôt français. Quatre tours rondes ponctuent les angles du corps de logis rectangulaire. Une cinquième tour carrée, abritant un escalier, renforce la façade sud-ouest. La tour sud contient une chapelle voûtée d'ogives conservant des restes de peinture. Tours et logis sont couronnés d'un chemin de ronde à créneaux, merlons, meurtrières de fusillade et mâchicoulis. Une accolade trilobée rythme l'intervalle entre chaque console. En avant de la tour carrée se détache une muraille qui a perdu son chemin de ronde. Au revers de cette construction déterminant une petite cour une petite cour intérieure rectangulaire, s'appuient deux niveaux de galeries voûtées d'ogives comportant des décors peints. Le château est édifié sur une terrasse en terre-plein bordée, au sud-est et nord-est, par des murs de soutènement et, au sud-ouest et nord-ouest, par de grands communs. A l'ouest de cet ensemble se dresse un pigeonnier rond encadré de deux pavillons.

Petit édifice roman à coupoles sur pendentifs. Il devait se composer primitivement d'une nef unique. Les coupoles recouvrant la croisée et les bras du transept, ont été ajoutées postérieurement et sont construites en brique. La coupole qui couvrait le choeur polygonal a disparu. Le portail est contemporain de cette transformation. Au-dessus de l'église s'élève une véritable forteresse : un clocher carré éclairé par quatre petites fenêtres à double colonnette formant meneau, s'élevait primitivement au-dessus de la seconde travée. Ce clocher a été doublé par une surélévation semblable, en avant, et le mur séparatif a été démoli de façon à former une vaste salle oblongue. Cette disposition a sans doute été prise au 14e siècle pour servir de refuge.

Fort situé au sommet de l'à pic de la falaise de Tursac, interdisant tout passage sur la Vézère. Le bâtiment semble avoir été compris dans un quadrilatère. A l'ouest, un fossé taillé dans le roc l'isolait du reste du plateau. Au nord et à l'est, une douve sèche en partie naturelle concourait à sa défense. La falaise le rendait imprenable au sud. Une tour circulaire occupait l'angle nord-ouest. L'entrée se situait à l'est, au sommet d'une courte rampe qui s'élevait de la douve. A mi-hauteur de la falaise, une corniche court le long de celle-ci sur laquelle ouvre une suite d'abris naturels, sous le fort, qui ont dû être utilisés par la garnison comme écuries ou dépendances. Une muraille protégeait le passage et concourait à sa défense. Une chapelle a été bâtie au 15e siècle au centre de cette corniche en aménageant sous elle un passage.

Au 18e siècle, cette demeure dépendait de la seigneurie de Marzac. La maison est constituée d'une façade à quelques mètres en avant de la falaise. Sur la gauche se voit une avancée du bâtiment qui devait être un peu plus élevée à l'origine, et constituer une sorte de tour carrée. Sous les fenêtres se trouvent des meurtrières d'arme à feu, à trois redans. La porte était protégée par un mâchicoulis.Au rez-de-chaussée, la maison masque un abri sous roche. La toiture est en partie formée par l'avancée du rocher, et en partie couverte en tuiles plates. Au-dessus du bâtiment court une terrasse rocheuse qui fut aménagée au Moyen-Age.