Unieux (42240)

Architecture contemporaine remarquable

• hôtel de ville

hôtel de ville

place Charles-Crouzet

Siècle : 20e siècle

Description

L’accroissement de la population et des services de la ville d’Unieux nécessitent à la fin des années 1950, la construction d’une nouvelle mairie à la place de l’ancienne localisée au 21 rue Jean Moulin, aujourd’hui reconvertie en école maternelle. L’emplacement fut choisi en fonction de l’orientation du projet d’urbanisme, pour mettre en situation un nouveau centre pour la ville qui soit le centre de gravité du nouveau peuplement, tel l’élément phare, le signal fort qui serait reconnu par tous. Par un acte en date du 16 décembre 1959 passé en l’étude de Maître Vial, notaire à Firminy, la commune acquière des consorts Dupuy un terrain de 4 919 m² nécessaire à son projet. Ce terrain avait été désigné comme étant le seul à convenir à cette construction par Charles Delfante, architecte urbaniste chargé du Plan d’Aménagement de la Commune. La nouvelle mairie est construite en 1963 selon les plans des architectes A. Ferraz et L. Seignol. Elle est inaugurée en mai 1964. Par la suite, les locaux des services techniques et administratifs ont été transformés à plusieurs reprises en raison de l’implantation de nouveaux services (les bureaux de l’état civil, du CCAS, de la police municipale…). La dernière transformation date du début de l’année 2004 : la galerie de liaison avec les services techniques a été détruite.

• tour de trempe de l'usine Verdié

tour de trempe de l'usine Verdié

26 rue Marguerite Pepier ; Zone architecture industrielle

Siècle : 20e siècle

Description

Située dans la vallée de l’Ondaine, la tour de trempe d’Unieux est construite au début des années 1930 par les aciéries de Firminy (fondées en 1854 par Felix Verdié). Elle est mise en service en 1935. Ces usines ont reçu le soutien de la Défense Nationale pour se doter d’un équipement permettant la trempe des pièces de grande longueur (essentiellement des canons et des arbres de marine) forgées en acier dans l’usine. La réalisation est confiée aux « Constructions Métalliques et Entreprises » (C.M.E.), ancien établissement Dérobert, à Lyon. C’est une prouesse de construction métallique. La tour de trempe a cessé son activité vers 1970 et, même si elle ne sert plus qu’à l’entraînement des pompiers, elle garde sa valeur symbolique et toute sa place dans les catalogues des formes et dimensions architecturales qui ont caractérisé l’architecture industrielle du XXe siècle. Elle appartient depuis 1994 au groupe Aubert et Duval.