Vic-sur-Cère (15800)

Le château de Comblat est constitué d'un donjon du 15e siècle remanié au 16e siècle, auquel a été accolée au début du 18e siècle une aile sud de style classique, dotée de décors intérieurs de la même époque. C'est probablement à ce moment-là que furent construites les dépendances : chapelle, pavillon de jardin, communs, ainsi que le parc avec ses terrasses et son bassin.

Maison forte de plan rectangulaire, comprenant un rez-de-chaussée voûté en berceau brisé, deux étages carrés avec plafond à poutres apparentes et un comble. Le rez-de-chaussée porte sur la voûte un décor peint constitué de motifs géométriques. Au deuxième étage, la pièce Est possède un plafond peint à poutres et solives apparentes. Ces dernières portent un décor d'inspiration végétale sans doute exécuté au pochoir. Contre le mur de refend se trouve une cheminée à hotte peinte

L'église dépendait, d'après une bulle du pape Grégoire VII datée de 1080, de l'abbaye d'Aurillac.C'est peut-être de l'édifice du 11e siècle, dont la destruction a pu être l'oeuvre des paysans du Falgoux révoltés en 1265, sous la conduite du sire d'Apchon, que subsiste la série des modillons romans remployés dans la corniche. Du 13e siècle subsistent le choeur et la tour du clocher. Aux 14e-15e siècles furent ajoutées la nef et les bas-côtés qui subirent ensuite d'importants remaniements en 1903, date à laquelle furent ajoutées la tribune et la sacristie. La tribune à l'ouest de la nef a été construite à l'aide des pierres de la façade occidentale antérieure, alors démontée. La tour du clocher s'élève au-dessus de la première travée de la nef, passant du plan rectangulaire à l'octogone au moyen de trompes triangulaires coupant les angles.

Mi-manoir, mi-hôtel urbain, la maison a conservé ses dispositions anciennes avec un corps de logis avec une tour polygonale en façade, et une tourelle d'angle en surplomb. Sur sa face nord sont accolés des bâtiments modernes. Lucarnes du 19e siècle. Fenêtres à meneaux. A l'angle sud-ouest, une échauguette est portée en encorbellement sur une rangée de cinq corbeaux moulurés de trois quart de rond en retrait. La façade Est ouvre sur un jardin.

Maison du 15e siècle avec tourelle d'escalier et deux ailes la flanquant. La tourelle a conservé sa porte d'entrée et ses deux fenêtres. L'escalier dessert deux corps de bâtiments dont la forte saillie de la toiture est soutenue par des consoles de bois. L'aile gauche a conservé ses baies du 15e siècle. A l'intérieur, décor de lambris utilisant les éléments de décoration traditionnels du 17e siècle.

Première mention de la Prade au 14e siècle (1363). Grange datée de 1768, représentant un jalon important dans l'architecture vernaculaire de Haute Auvergne. La maison Est porte la date de 1868, date de la première surélévation. La seconde surélévation fut effectuée aux environs de 1940. L'ensemble comprend la grange-étable, le pigeonnier, deux maisons d'habitation accolées, une porcherie, un poulailler et un hangar. Le pigeonnier, qui est le bâtiment le plus intéressant, a la forme d'une tour hexagonale sur piliers. Le moulin a disparu, ainsi qu'une maison située en contrebas au sud. Permanence des volumes depuis 1840, malgré quelques transformations dans les couvertures.