Vielmur-sur-Agout (81570)

Monuments historiques de Vielmur-sur-Agout

• Ancienne abbaye bénédictine Notre-Dame de la Sagne

Ancienne abbaye bénédictine Notre-Dame de la Sagne

Origine mal connue mais existence attestée dès le 11e siècle (fondation en 1028 ou 1038). Destructions pendant la guerre de Cent Ans, puis pendant les guerres de religion (abbaye en partie détruite par un incendie en 1568). Travaux de reconstruction complète durant les 17e et 18e siècles (achevés en 1790). Vendue comme bien national en 1793. Au 19e siècle, la propriété est morcelée. Ce qui subsiste de l'époque médiévale (enfeux et sculptures des 13e et 14e siècles) se trouve dans un ancien parloir.

• Demeure édifiée au lieu-dit « Les Granges »

Demeure édifiée au lieu-dit « Les Granges »

On ne dispose que de peu d'éléments sur l'histoire de cet édifice, situé au lieu-dit « Les Granges ». Il dépendait peut-être dès sa construction de l'abbaye bénédictine Notre-Dame-de-la-Sanhe de Vielmur-sur-Agout, fondée en 1028, qui disposait de terres tenues en exploitation directe et de plusieurs bories et granges réparties jusqu'aux limites de la vicomté (en 1260, 25 moines s'occupaient de la gestion des biens de Notre-Dame-de-la-Sanhe sous les ordres de l'abbesse). Le bâtiment médiéval, marqué par une tour à l'angle nord-ouest, a connu de multiples remaniements et adjonctions. La façade est comprend au rez-de-chaussée deux ouvertures menant à deux grandes étables. Au premier étage, la chapelle et le logis sont desservis par une coursive reposant sur des corniches taillées en chanfrein et pourvue d'un garde-corps en pan-de-bois ; les linteaux des portes et des fenêtres sont ornés d'arcs en accolade. La chapelle a été divisée en deux pièces au XIXe siècle ; elle est accessible par deux portes depuis la coursive et depuis le logis. De forme rectangulaire, elle comprend au nord et à l'est des murs de 13 cm d'épaisseur formés par un hourdis de torchis et de brique cuite ; au sud et à l'ouest, un mur défensif plus épais, d'une largeur de 80 cm, est constitué de moellons de grès liés au mortier. Une archère ainsi qu'une fenêtre sont présentes sur le mur ouest. Les murs ont été recouverts d'un enduit de préparation à la chaux peu épais (1 cm) qui a ensuite été peint en utilisant soit la technique de la fresque soit une peinture à la chaux. Ces peintures ont été recouvertes par plusieurs enduits ; l'élément le mieux conservé est la scène de la Résurrection du Christ représentée sur la paroi est.