Villefranche-sur-Cher (41200)

Le socle se compose d'un emmarchement, d'une base en grand appareil, d'un bloc sculpté, d'une corniche en pyramide renversée, peinte en fausses briques et faux joints blancs. La croix est une croix latine en fer de lance aux extrémités, décorée de quatre volutes en C, en fer plat, et au-dessous, de deux volutes en S. Le socle présente en son centre un relief en méplat qui se compose entre, deux pilastres d'une colombe au-dessus d'une étoile à cinq branches. De part et d'autre, deux chandeliers.

L'église fut, jusqu'à la Révolution, une dépendance de la commanderie de l'hôpital de Saint-Jean-de-Jérusalem. L'église paroissiale près de la commanderie ayant disparu, l'église Sainte-Marie-Madeleine est alors devenue paroissiale. Primitivement son plan était celui d'une croix latine terminée par une abside en cul de four et deux absidioles s'ouvrant sur les bras du transept. A la croisée s'élève un clocher hexagonal. Au 18e siècle, la nef a été amputée de deux travées. Une sacristie a été ajoutée entre l'abside et l'absidiole, puis supprimée. Le plan de l'édifice actuel est celui d'une croix grecque. A l'intérieur, chapiteaux et culs de lampe sculptés.

Cette maison présente, au premier étage de son pignon, deux fenêtres à arc en plein cintre mouluré, autrefois divisées en leur milieu par une colonnette supportant deux petits arcs. Le long des piédroits, un faisceau de colonnettes supportait la retombée de ces petits arcs. Le rez-de-chaussée s'ouvre par une porte formée par un arc en tiers-point sans moulure avec un chanfrein.